les lumières de la ville selon Harry Winston
La célèbre maison américaine puise dans l’effervescence et l’architecture de la Cinquième Avenue l’essence d’une nouvelle collection de haute joaillerie qui rend hommage à l’épopée new-yorkaise de Harry Winston.
Si la Maison est synonyme de glamour hollywoodien, c’est à New York qu’il faut chercher les racines profondes de la magie Harry Winston. Le joaillier, qu’on surnomme le “King of Diamonds”, vouait une admiration sans bornes à la Big Apple.
C’est ici, alors qu’il avait interrompu ses études à l’âge de 15 ans pour travailler dans la bijouterie de son père (un émigrant ukrainien auquel les États-unis avaient ouvert les bras au début du XXE siècle), qu’il vint s’installer pour fonder son propre empire. Il n’eut pas à le regretter. Il s’enivra du flot constant qui animait la métropole, se grisa de cette architecture verticale qui dialoguait si ouvertement avec le ciel. Spontanément, le jeune joaillier adopta ce manifeste d’énergie et en vivifia ses créations. Cet intérêt, il faut le préciser, fut réciproque, car la ville montra très vite sa prédilection pour ce nouveau prodige qui proposait des pierres précieuses d’une qualité inouïe, montées et serties sur des parures attrayantes, dont la rigidité était totalement exclue. On voua même une sorte de reconnaissance à ce maestro du carat qui tenait la dragée haute aux maisons européennes en injectant une notion de dynamisme et de souplesse dans la haute joaillerie. Cette relation d’amitié fut fructueuse : à lui seul, Harry Winston maintint à flot l’industrie du diamant à New York durant la Grande Dépression. Encore aujourd’hui, l’impact du joaillier est tel dans l’imaginaire américain que son nom, qui émaille par ailleurs un nombre considérable d’oeuvres de fiction, est devenu une expression courante pour désigner une ambiance luxueuse et sophistiquée. C’est bien à cette histoire d’amour entre un homme et une cité que les designers de la Maison ont souhaité rendre hommage au sein d’une nouvelle collection de haute joaillerie. Pour rendre encore plus saisissante cette relation, les designers se sont focalisés sur la Cinquième Avenue. Chaque pièce cultive sur ses lignes le caractère d’un lieu, l’élégance d’un gratte-ciel, le charme d’un hôtel particulier, le prestige d’un musée participant à l’éclat si singulier du quartier. Avec en filigrane, racontée au fil des parures, l’histoire personnelle du joaillier. Une étincelante parure composée d’un collier, d’un bracelet et de boucles d’oreilles célèbre l’arc de triomphe de Greenwich Village et sa structure si appréciée des New-yorkais. La parure Draperies, en perles et diamants, semble avoir extrait sa cinématique des intersections qui animent le bouillonnant Flatiron District. Une autre parure constituée d’incroyables boules en saphirs et diamants évoque une vue aérienne du Rockefeller Center où Harry Winston avait implanté ses premiers bureaux. Une autre encore, en saphirs et diamants, fait écho au motif floral à multiples pétales qui orne les moulures du salon où le joaillier déménagea en 1960, au niveau de la 56e rue, dans un imposant hôtel particulier en travertin imaginé dans un style fin XVIIIE siècle. La parure Crossover, constellée de diamants tailles brillant, marquise et baguette, déployant un éventail de formes géométriques, rappelle quant à elle la magistrale entrée du Metropolitan Museum of Art. Enfin, un collier et des boucles d’oreilles traduisent en rubis et diamants l’architecture spectaculaire du Millionaire’s Row, ce fameux quartier composé de bâtisses aux frontons triangulaires et aux immenses fenêtres donnant sur Central Park. Une lumineuse démonstration de savoir-faire où la science du sertissage pratiquée au sein de l’atelier Harry Winston sur la Cinquième Avenue transcende, en les conjuguant, énergie collective et épopée individuelle.