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Propos recueillis par LAURE AMBROISE Photographie FIONA TORRE Stylisme JENNIFER EYMÈRE et KENZIA BENGEL DE VAULX Coiffure et maquillage EMILIE GREEN
interview laure ambroise stylisme Jennifer Eymère Et kenzia bengel DE vaulx Photographie fiona torre
Chroniqueuse et consultante, réunissant un million de followers, le parcours de Camille Charrière est l’archétype d’une success story se déroulant entre Londres et Paris. Elle nous raconte ici ses choix de vie, son rapport à la mode et son mariage à venir…
“QUELQUE chose DE vieux, QUELQUE CHOSE de neuf, QUELQUE CHOSE d’emprunté, QUELQUE CHOSE DE bleu, ET UN PENNY d’argent DANS SA CHAUSSURE.”
“J’AI GRANDI entre PARIS ET LONDRES, J’AI des AMIS UN peu PARTOUT DANS LE MONDE, LA plupart NE SE CONNAISSENT PAS donc LE MÉLANGE VA être EXPLOSIF.”
L’OFFICIEL : Diplômée d’un master en droit, vous vous êtes d’abord lancée dans la finance avant de devenir cette femme d’influence que vous êtes aujourd’hui, racontez-nous cette reconversion… CAMILLE CHARRIÈRE : J’ai pris l’habitude de raconter que je suis venue vivre à Londres pour rejoindre un Anglais – une relation qui n’a pas fait long feu, mais qui m’a quand même valu une happy ending (je vous préviens, je fais plein d’anglicismes, c’est le prix à payer pour avoir passé dix ans outre-manche) puisque je suis tombée éperdument amoureuse de cette ville excentrique et dynamique. Tu te sens pousser des ailes à Londres. Ce n’est pas un mythe, la capitale a vraiment une énergie qui te prend aux tripes, et les Anglais ont ce truc intangible qui te pousse à ne pas te conformer à la masse. Malheureuse à travailler dans la finance qui ne me correspondait pas du tout, j’ai ressenti pour la première fois que je pouvais sortir du sentier tout tracé auquel mes études de droit me destinaient. Je suis donc partie voir ce qui se passait du côté de la mode, sans piston, sans stratégie et sans savoir comment j’allais payer mon loyer. Au grand désarroi de mes proches d’ailleurs, qui m’en ont longtemps voulu de tourner le dos à cette carrière dite “sérieuse”. La suite, vous la connaissez. L’O : Vous sentez-vous plutôt influenceuse, journaliste, businesswoman ? C.C. : Bonne question. En fait, vu mon parcours atypique, j’ai du mal à définir mon métier. C’est un peu cliché, mais je suis une millennial, on est la génération slasher. Je suis donc chroniqueuse/influenceuse/styliste/consultante. Pour faire simple, je dis que je travaille dans les médias. L’O : Votre influence sur les réseaux sociaux a commencé avec votre blog Camilleovertherainbow. Racontez-nous cette histoire… C.C. : Je me suis servie du blog que j’alimentais durant mes pauses déjeuner pour prendre mes marques et me faire connaître dans un monde que je ne connaissais pas du tout. Le blason, Over the Rainbow, signifiait que la mode était vraiment un univers parallèle à ma vraie vie, un truc que je faisais pour le fun. Je ne voulais pas qu’on puisse me retrouver via mon nom de famille. Une fille dans la
“J’INJECTE beaucoup DE second DEGRÉ DANS MES TENUES. JE NE ME considère SURTOUT PAS COMME LE guru DU BON GOÛT. JE NE CHERCHE PAS À FAIRE DU sans-faute. AU CONTRAIRE!”