BEACHWEAR, LA VIE DU BON CÔTÉ
Rouvrir le tiroir aux maillots de bain, c’est se faire la promesse de l’arrivée de l’été après un hiver trop long. Une-pièce ou bikinis, ils ont toujours eu une place spéciale dans le coeur de L’officiel, depuis sa naissance dans les années 1920, mettant en valeur les it-girls de toutes les époques alors qu’elles embrasent les plages de la Côte d’azur.
En 1946, le bikini fait son apparition – grâce à l’ingénieur automobile et designer de mode Louis Réard – et la déflagration se répercutera au-delà du vêtement de bain. Ces petits bouts de tissu représentent l’aube d’une ère nouvelle pour les femmes dans les années 1950 et 1960, le reflet d’un climat social changeant qui les voit se libérer et enfin porter ce qu’elles veulent. Alors que le maillot de bain contribue à l’émancipation de la femme, il permet aussi aux publications de mode de prendre un peu de distance avec le sérieux de la couture. Si la haute couture parisienne respire l’élégance, le luxe et le glamour, les éditos de bain ouvrent la voie à des séries plus fun, avec parfois une pointe de kitsch.
Reprenant les tendances de chaque saison, le maillot de bain demande l’adhésion de celle qui le porte aux derniers caprices de la mode. La tenue de bain est fun, et les images qui la mettent en scène convoquent toujours une atmosphère de plaisir. Bien que toujours différente dans sa forme, elle n’a qu’une constante : l’expression d’un hédonisme insouciant.