La présence du moustique tigre confirmée près de Rouen
Le mercredi 20 mars, l’Agence régionale de la santé (ARS) Normandie a annoncé via un communiqué de presse la présence du moustique tigre en Seine-Maritime, près de Rouen. Précisions.
« L’Agence régionale de santé Normandie confirme pour la première fois l’implantation du moustique tigre dans la région, en SeineMaritime. » Le communiqué de presse de l’ARS Normandie précise mercredi 20 mars que la Normandie était jusqu’alors la dernière région de France métropolitaine dans laquelle le moustique n’était pas implanté.
Mais à la suite de différentes actions menées sur la saison 2023 (enquête, prospection, analyses de signalement citoyen, relevé de piège), il a fallu se rendre à l’évidence. Notre région n’est plus épargnée.
Toujours dans son communiqué, l’ARS indique : « La surveillance de la présence du moustique tigre s’exerce dans les cinq départements de la région, sur une période qui s’étend habituellement de juin à novembre. Elle s’appuie sur la mise en place de pièges qui sont installés sur le territoire normand puis relevés et observés à intervalles réguliers. Ce dispositif est complété par une analyse entomologique des déclarations réalisées par les citoyens. »
Maladies transmises
C’est le Fredon Normandie qui assure cette surveillance. « À la surveillance entomologique s’ajoute celle des cas humains de dengue, de chikungunya ou de zika, qui sont des maladies à déclaration obligatoire (arboviroses) et doivent donc donner lieu à un signalement à l’ARS par les professionnels de santé », explique encore l’ARS. Et de poursuivre : « Lorsque le moustique est repéré ou qu’un cas d’arbovirose est déclaré sur le territoire, des mesures de gestion graduées et adaptées au contexte local seront mises en oeuvre. »
En 2023, sur les 58 signalements effectués en Normandie par des particuliers sur la plateforme de Fredon Normandie, un s’est révélé positif. « Suite aux signalements de citoyens, Fredon a enquêté et découvert la présence de moustique tigre à Bois-Guillaume. »
Des larves et des individus ont été trouvés dans une zone d’un rayon de 150 mètres dans cette commune, sans que l’on sache précisément où. « Il n’est pas possible de déterminer la provenance et la cause d’introduction de ces moustiques. »
Comment éviter sa prolifération ?
Selon l’ARS, des gestes simples permettent d’éviter la prolifération des moustiques : « En supprimant tous les endroits et objets pouvant contenir de l’eau stagnante.
Si les récipients ne peuvent pas être vidés, l’accès à l’eau doit être supprimé en installant par exemple des moustiquaires sur les cuves d’eau de pluie, du sable dans les coupelles de fleurs, en curant les gouttières ainsi que les regards d’évacuation. »