Des employés à l’honneur
Le samedi 26 novembre, les employés des Etablissements Lair étaient réunis à la salle polyvalente pour une cérémonie de remise de diplômes.
Michel Lair, PDG, et son épouse Claudine, avaient invité à cette occasion le sénateur Jean Bizet, le député Guénhaël Huet, le conseille départemental Jacky Bouvet, le président de la Communauté de communes Gilbert Badiou et Michel Mancel, maire de la commune.
La dernière cérémonie de ce style avait eu lieu en 2003 et c’est pour cela que la direction avait également invité les anciens sala
riés, « la mémoire de l’entreprise » .
Avant de passer à la remise des diplômes, Michel Lair indiquait que ses enfants, Jean-Charles et Audrey, avaient rejoint l’entreprise depuis quelques années, et que cette cérémonie était dédiée à sa soeur Nelly, décédée le 1er février 2014, et à Victor Lair, son père, fondateur de l’entreprise décédé en 1990.
Et Michel Lair de souligner que 4 des salariés sur les 7 décorés ce jour avaient été embauchés par Victor Lair « qui ne s’était pas trompé sur les compétences des ouvriers ou apprentis qu’il avait recrutés » . L’effectif actuel est de 28 salariés.
Les salariés à l’honneur
- Fernand Bourget, 61 ans : a commencé à travailler à l’entreprise à 14 ans comme pré-apprenti. En retraite depuis décembre 2014. Un des spécialistes des carrosseries en aluminium sur camion. Il a formé 12 apprentis au cours de sa carrière. Il a reçu le diplôme Or et grand Or. - Gérard Lebigot, 57 ans : arrivé en septembre 1975 comme apprenti. Depuis 1983, il peint tous les véhicules. Il a reçu les diplômes Vermeil, Or et Grand Or. - Jean-Pierre Martin, 57 ans : l’apprenti pâtissier est devenu apprenti métallier en décembre 1975. Il est aujourd’hui à la finition et au contrôle des véhicules avant livraison. Il a reçu les diplômes Vermeil, Or et Grand Or.
- Michel Gilbert, 56 ans : arrivé en septembre 1976 comme apprenti métallier. Il est responsable du débit de la tôle sur les machines à commande numérique, assure la réparation des remorques. Il a reçu les diplômes Vermeil et Or.
- Claudine Lair, 58 ans : 37 ans de service dont 35 à l’entreprise Lair. Responsable administrative, gère la comptabilité et la paye. Elle a reçu les diplômes Or et Vermeil. - Daniel Couette, 51 ans : 34 années de service dont 16 à l’entreprise Lair où il est arrivé en 2000. Monteur en finition, il assure aussi les livraisons chez les clients ou pour les foires. Il a reçu le diplôme de Vermeil.
- Régis Jouenne, 43 ans : arrivé en 1991, il est le soudeur référent pour les châssis agricoles et les plateaux fourragers. Il fait aussi des dépannages sur les tonnes à lisier et les épandeurs. Il a reçu le diplôme d’Argent.
Jérôme Grasset et Thérèse Bourget sont quant à eux en attente de leur diplôme d’argent.
Une formidable capacité d’adaptation
Tour à tour, les membres de la direction ont souligné la « formidable capacité d’adaptation » des salariés au fil des ans : « votre polyvalence et votre disponibilité sont des facteurs de réussite pour l’entreprise. Vous avez le goût du travail bien fait et vous êtes les premiers acteurs de l’image de marque des remorques et des carrosseries Lair. Ces qualités se transmettent aux nouveaux embauchés en même temps que votre savoirfaire lorsque vous formez des jeunes. De 1961 à ce jour, 52 apprentis ont été formés dans l’entreprise et 26 contrats de qualification ou d’adaptation ont été validés » .
L’apprentissage : « une voie d’excellence »
L’entreprise Lair, dira Michel Mancel, « c’est la fierté de la
commune » alors que Gilbert Badiou soulignera le passage sans encombre à la haute technologie au fil des années. Si le recrutement est difficile, ajoutera Gilbert Badiou, « vous avez su trouver la solution en formant vous-mêmes vos salariés » avec comme résultat aujourd’hui que
l’entreprise Lair « est reconnue pour la qualité de son travail et sa capacité d’innovation » .
Gilbert Badiou soulignera par ailleurs que la création du Foyer de Jeunes Travailleurs à Saint-Hilaire faisait suite, entre autres entreprises, à la demande des établissements Lair pour l’hébergement de jeunes apprentis.
Jacky Bouvet rappelait pour sa part qu’en 52 années d’existence, l’entreprise avait formé 52 apprentis et donc l’attachement des dirigeants à cette forme de formation.
Sur le même registre, le député Huet notait qu’il était aujourd’hui nécessaire au plan national de « redonner ses lettres de noblesse à l’apprentissage, une voie d’excellence » .