L’école sauvée à Avranches
Après avoir annoncé la fermeture de l’école d’aides-soignants d’Avranches, adossée à la polyclinique de la Baie, la Région revient sur cette carte des formations paramédicales.
Le 24 octobre dernier, David Margueritte, vice-président en charge de la formation et de l’apprentissage, avait annoncé une révision de sa copie aux directeurs des Instituts de Formations en Soins Infirmiers (IFSI) et des Instituts de formation Aide-Soignant (IFAS), qui protestaient contre ces fermetures. La carte a été revue après un mois de concertation, annoncent ce mardi 29 novembre les services de la Région. La redistribution des quotas de places de formation à l’échelle normande sera soumise à l’approbation de l’assemblée plénière le 15 décembre prochain.
L’IFAS privé d’Avranches, demeure, en raison des investissements récents consentis par la Polyclinique de la Baie.
Les IFSI et les IFAS de Vire et de Flers fusionnent afin de créer un institut unique, avec une seule direction,
L’IFSI de Falaise demeure, afin de ne pas fragiliser la démarche de groupement hospitalier en cours avec Argentan,
Sous réserve de la mise en oeuvre des engagements pris en faveur de l’hôpital de Falaise dans le cadre de la création du groupement hospitalier territorial Falaise-Argentan, les IFAS d’Argentan et de Falaise fusionnent.
« En fonction des recommandations de l’Agence Régionale en Santé (ARS), pour 2017, 1 520 places de formation continueront d’être proposées à l’échelle de la Normandie (soit - 114 places au total) selon des modalités revisitées pour permettre une meilleure insertion professionnelle dans la durée et fluidifier les sorties selon les différents territoires » , indique le communiqué.
La Région Normandie continuera de former le même nombre d’élèves aides-soignants, soit 1 162 places au total.
« Ces nouvelles organisations sont les conséquences de la transformation de l’offre de santé imposée par l’Etat […] Cette nouvelle carte assurera un haut niveau de qualité de la formation sanitaire et sociale respectueuse à la fois de l’équilibre des territoires et de l’intérêt des contribuables normands » .