Les médiathèques plongent dans l’histoire du carnaval
Les médiathèques se mettent à l’heure du Carnaval de Granville pendant tout le mois de février.
Le rez-de-chaussée de la médiathèque de Granville propose des panneaux qui présentent une partie des 360 événements répertoriés au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Le Carnaval de Granville vient d’y entrer, en rejoignant d’autres richesses du pays comme le point d’Alençon, le repas gastronomique, le fest-noz en Bretagne, la fauconnerie, le Gwoka qui est
une danse de Guadeloupe et le Maloya qui est une danse de l’Île de la Réunion.
« Pendant les vacances scolaires, nous projetterons en boucle le film du 140e Carnaval, dit par le comédien ornais Fran
çois Morel » , souligne Thibault Hecquet, directeur de la médiathèque. Sur les murs du 1er et du 2e étage, des panneaux et des affiches montrent l’évolution du Carnaval depuis 1875, année de la mise en place d’un comité d’organisation. « Nous exposons une copie de l’affiche de 1897, mais nous savons qu’un particulier
possède celle de 1896 » , précise Caroline Lévêque. 1 177 élèves de 23 écoles avaient confectionné 228 affiches du 143e Carnaval de Granville.
« Depuis l’année dernière, nous avons décidé de toutes les exposer dans cinq médiathèques de GTM. Nous présentons des copies des 10 lauréats 2017, et les originales des autres réparties par commune. À Saint-Pair, nous proposons les 65 dessins des écoles de SaintPair, Jullouville, Carolles, SaintPlanchers, Saint-Aubin-des-Préaux et Saint-Pierre Langers » , explique Laurence Bonamy, de la médiathèque de Saint-Pair- surMer.
Chaque médiathèque propose les dessins de ses propres écoles participantes, Bréhal y ajoute ceux de Bricqueville-sur-Mer, Cérences ceux d’Hudimesnil et Donville ceux de Longueville et d’Yquelon. « Cela permet aux familles des élèves participants de voir leurs oeuvres, dans un endroit proche et gratuit, jusqu’au 28 février, fin du Carnaval », se réjouit Laurence Bonamy.