Francine Fourmentin est la suppléante de Thomas Collardeau
Le candidat Thomas Collardeau, convaincu par le projet de changement porté par Emmanuel Macron, a présenté sa suppléante : la Sourdevalaise Francine Fourmentin.
Ils ne se connaissaient pas il y a deux mois. Ils se sont rencontrés lors d’échanges sur le programme d’Emmanuel Macron, leur candidat aux élections présidentielles « parce qu’il est le seul qui incarne le changement. C’est parce que l’on change les hommes que l’on change les choses » , argumentent-ils d’une même voix.
L’avocat, qui se partage entre Granville et Paris, a présenté sa candidature en septembre 2016. Dès novembre, il publiait sur sa page du réseau social Facebook une charte éthique. En décembre, il tenait sa première réunion publique à Avranches. En janvier, il a demandé l’investiture d’Emmanuel Macron, pour laquelle il attend une réponse.
Samedi 1er avril, avec Francine Fourmentin, ils ont développé leur regard partagé sur la fonction de député. « On arrête avec le clientélisme. On garantit la transparence avec des règles d’utilisation de l’argent public que constitue la réserve parlementaire et transparence aussi sur le rôle et la rémunération des attachés parlementaires. On arrête aussi de payer les députés quand ils sont en campagne électorale » .
Un tandem complémentaire
L’un et l’autre qualifient leur duo de « complémentaire » . Lui, apparenté centre droit, marié et père de deux enfants, a le profil de l’entrepreneur. Elle, apparen- tée socialiste, mariée et maman de cinq enfants, a un parcours d’élue (conseillère municipale, conseillère départementale, déléguée communautaire), qu’elle mène de front avec sa carrière de cadre de santé. « Nous avons l’un et l’autre des atouts et des faiblesses, comme tout un chacun, mais nos parcours différents sont complémentaires. Nous partageons les mêmes valeurs humaines : justice, équité et honnêteté » .
Et Thomas Collardeau de reprendre une définition d’Emmanuel Macron pour éclaircir son positionnement : « La droite c’est la liberté ; la gauche l’égalité, entre les deux, nous mettons de la fraternité » .