En quête de témoignages sur 39-45
Le documentariste audiovisuel et réalisateur de films, Dominique Forget est toujours en quête d’archives familiales ayant trait à la Seconde Guerre mondiale : photos, films, témoignages…
Dominique Forget s’attache depuis ses débuts professionnels en 1992 à collecter documents sonores, visuels, cinématographiques qui ont trait à cette période de l’histoire dans la Manche. Il lance un nouvel appel à témoins et à détenteurs d’archives familiales.
Copies numériques des documents prêtés
Il va enregistrer des interviews filmées et collecter photographies et films personnels tournés en format 8 mm, 9,5 mm ou 16 mm, pendant la guerre 1939-1945 et durant la période de la reconstruction, dans tout le sud de la Manche.
Pour ce faire, il emprunte les films originaux contre signature d’un document écrit, puis il les dépose personnellement dans un laboratoire pour les faire transférer en haute définition, sous forme numérique. « Chaque déposant reçoit alors une copie numérique de ses films lors de la restitution de ses originaux, en mains propres, sans frais » , explique-t-il, espérant par cette méthode convaincre largement les habitants du Sud-Manche à lui confier leurs souvenirs.
Le documentariste se prépare à dix journées qui combineront interviews filmées, collecte d’archives, projection de photos et films américains sur la libération du Sud-Manche et de ses films documentaires réalisés depuis 2009.
Il compte se rendre à Avranches, Ducey, Genêts, Mortain, Pontorson, au Mont-Saint-Michel, à Saint-Hilaire-du-Harcouët, Saint-James, Sartilly, Sourdeval, pour collecter la mémoire de ces secteurs pendant la guerre.
Les interviews individuelles se feront par zone, dans les villes citées, sur rendez-vous préalable.
Pour une meilleure connaissance de l’histoire locale
Il souhaite ainsi sauvegarder archives et témoignages des habitants du territoire, en vue de constituer un fonds documentaire original, patrimoine à la fois matériel et immatériel, dans le cadre du devoir de mémoire.
« Il est prévu que ces éléments soient dupliqués, déposés et consultables dans les médiathèques du territoire. Cette matière historique serait valorisée pour l’éducation, une meilleure la connaissance de l’histoire locale, les commémorations de la libération, le tourisme de mémoire » , souhaite-t-il.