« On ne prépare pas Paris, on le vit ! »
La Gazette : JouJouer le PSG constitue-t-til un aboutissementaboutisseme ?
Damien Ott : « La CoupCoupe de France estgégénér atri cet ri ced’ é mot iod’ émotions incroyables. croyables. La première mi ère est ce celle de se qualifierqu popour le 32e de finale (N.D.L.R : entrée en lice des clubs de Ligue 1) car c’est le début du rêve. On passe ce stade pour jouer Fleury-Mérogis en 16e de finale. Un tirage difficile mais tu te dis que tu dois passer pour continuer à rêver. Puis on tombe sur Strasbourg, et même si cela commence à être très difficile, tu dis qu’après cette porte il y a peut-être encore quelque chose. Après tu atteins l’Everest, celui où tu n’as plus d’objectif supérieur que d’être présent en quart.
Soyons clairs, le but n’est pas de gagner la Coupe de France. Tom- ber sur le PSG, c’est le summum, notre Graal ! »
Comment se prépare-t-on à affronter le PSG ?
« On ne prépare pas Paris, on le vit, c’est tout. On échange avec les collègues. Ce serait une prétention incroyable de dire qu’on va trouver une stratégie pour contrarier Paris. Ce n’est pas possible. Nous n’allons pas nous focaliser sur les forces et les faiblesses de cette équipe, il n’y a forcément que des forces au PSG. Nous allons vivre un match exceptionnel face à une équipe à la dimension inaccessible. »
Quel est le message que vous avez fait passer au groupe ?
« Profitons du moment avant et pendant la rencontre pour donner le meilleur de nous-mêmes, et prenons du plaisir. Toute la préparation a été axée là-dessus. On a dit aux joueurs “emmagasinez des souvenirs car c’est quelque chose qui ne vous arrivera plus jamais“, sauf peut-être pour les plus jeunes du groupe. Aller en quart de finale et tirer la meilleure équipe française du moment, et peut-être même de tous les temps, c’est galactique. »
La perspective de jouer devant 20 000 spectateurs vous effraiet-elle ?
« Cela ne nous effraie pas trop car c’est du bonheur. On joue au foot pour vivre des moments pareils. Cela va être génial d’être encouragés par 20 000 spectateurs, encore faut-il qu’ils nous encouragent et non pas qu’ils soient déçus lorsque l’on prendra des buts car on en prendra certainement. Mais on essaiera de résister le plus longtemps possible en proposant un schéma de jeu cohérent afin que les spectateurs soient toujours derrière nous pour nous encourager. »
Les joueurs ont-ils beaucoup parlé de ce match ?
« Ils n’en ont pas trop parlé jusqu’au match des Herbiers. Ils ont conservé un comportement très pro jusque- là. Ils ont été embêtés de perdre le match de championnat contre Lyon-Duchère qui nous a fait perdre notre dynamique. Aux entraînements, les contenus sont bons, l’investissement et les attitudes également. »