Le Mortainais d’hier et d’aujourd’hui vu par Michel Coupard
Le journaliste Michel Coupard sort un nouveau livre où il met en parallèle les villages d’aujourd’hui et d’autrefois.
Michel Coupard, journaliste, n’en est pas à son premier essai. Il a déjà publié 23 livres, tous sur l’histoire de la Manche, notamment sur la Seconde guerre mondiale mais aussi des ouvrages qui font le parallèle entre la Manche d’hier et d’aujourd’hui.
L’auteur originaire d’Isigny-leBuat réitère cet exercice en s’attaquant cette fois au Mortainais (secteur de Mortain, Sourdeval, Juvigny et Barenton). Dans ce livre qui vient tout juste de paraître, des photos anciennes ou des cartes postales datant d’avant la Seconde guerre mondiale sont comparées avec des photos de villes et villages d’aujourd’hui.
Le tout « sous le même angle » . Avec les difficultés que le travail comporte, puisque tous les bâtiments ne sont plus là, ou ont changé d’aspect. La végétation, elle aussi, s’est transfor- mée. « C’est un travail de plus de deux ans. Il faut retrouver chaque endroit, attendre le bon éclairage, faire les repérages à chaque fois… »
De profonds changements
Dans ce travail sur le long terme, Michel Coupard a aiguisé son regard sur les modifications profondes de cette campagne mortainaise. « Il y a beaucoup plus de végétations qu’avant dans les communes. On remarque également la disparition des commerces. Il y en a beaucoup moins aujourd’hui » . Il faut dire également que la population a bien souvent chuté dans ces communes. « Avant, dans chaque village il y avait ses commerces mais aussi ses artisans : charron, maréchalferrand… Il y avait des bistrots partout, et tous avaient des terrasses. » Des bâtiments à l’utilité professionnelle qui sont en grande majorité devenus des habitations et c’est ce qui frappe dans le livre de Michel Coupard. Tout comme les anciennes écoles des plus petits bourgs occupés désormais par des particuliers.
Il y a évidemment autre chose, c’est la place de la voiture. « Les voies sont beaucoup plus soignées. Mais il y a aussi beaucoup plus de véhicules » . Pour preuve, « les champs de foire sont devenus des parkings… »