Trente ans de tradition folklorique

Le groupe folklorique de l’Avant-Deux a fêté ses trente ans, l’occasion pour ce dernier d’accueillir lors du weekend de l’ascension, deux groupes venus de Lorraine et du Haut-Rhin.

Le public était convié, samedi 27 mai, pour un spectacle à l’espace culturel où il a pu apprécier chants et danses des deux groupes folkloriques : les Joyeux Vignerons et les Neugeottes suivis d’In bal folk. Vendredi ils ont visité le Mont-Saint-Michel. Samedi matin, Avranches et les falaises de Champeaux ont charmé les visiteurs. Profitant d’un soleil estival les trois groupes se sont rendu jusqu’à la mairie où la municipalité a accueilli l’Avant-Deux et les deux groupes invités au salon d’honneur.

Perpétuer les traditions

« Bienvenue en Normandie, plus précisément à Isigny-leBuat par un temps tropézien », déclarait Erick Goupil, maire de la commune avant de rendre hommage à ses prédécesseurs qui, grâce à leurs actions, ont permis à Isigny de continuer à exister. « Vous êtes trois groupes qui perpétuent nos traditions, à travers vous c’est notre pays, notre histoire, notre patrimoine qu’il faut protéger » .

En 84-85 Annie Gayrou à pro- poser des danses folkloriques de tous pays avant de s’intéresser aux danses normandes. La première représentation a eu lieu en 1987 pour animer la fête d’Isigny. L’association est née cette même année. L’Avant-Deux a vu la participation de nombreuses personnes dont 7 membres qui sont encore là aujourd’hui. Le groupe a effectué 500 sorties dont un échange avec l’Angleterre en 1990 et deux spectacles, au Zénith de Caen en 2004 et 2005, qui ont marqué les esprits.

Échange de cadeaux

« Grâce aux adeptes du folklore nous faisons vivre nos traditions, l’Avant- Deux est l’ambassadeur de la commune canton », a souligné Michel Gobé, président de l’association. Un mo- ment d’échange entre les groupes et d’échanges de cadeaux régionaux. Des spécialités lorraines : les neugeottes (noisettes en patois lorrain), mirabelles, bergamote, et surtout des macarons des soeurs qu’on ne trouve nulle part ailleurs, tandis que « les Joyeux vignerons » , ravis de découvrir un aspect peu connu de la Normandie, ont offert des vins d’Alsace.