Le concours, une affaire de famille

Au concours annuel d’arrondissement de la race normande et des ovins, le mercredi 29 août, parents ou neveux mettent la main à la pâte pour ramener les prix.

Les animaux pavanent au bout de leur corde. L’éleveur attend le verdict du juge de la journée, qui observant tous les recoins de la bête, nomme les championnes du jour et les prix d’honneur.

Mais avant d’arriver là, il fallait passer par la case toilettage et même tonte. Des petits trucs qui apportent le plus.

« Une journée de préparation »

Alexis Bahier est venu prêter main-forte à son oncle, du Gaec de la Grande haie, du Teilleul, qui a notamment obtenu un prix de la meilleure mamelle ce jour-là. « C’est la première fois que je viens mais je connais le milieu, mon père est agriculteur » , souligne le jeune homme. « Nous avions cinq vaches et deux génisses sur le concours. Il faut compter une journée de préparation avant. Pendant le concours, il faut que les bêtes soient bien. Avec la chaleur, il y a eu des petits changements de comportement. »

Les promener fait aussi partie du concours avant chaque remise de prix et la recette a fonctionné puisque le Gaec est reparti avec cinq prix.

Un concours où les ovins étaient également de la partie, qu’ils soient du Cotentin ou Avranchins. Et là encore, la famille s’y met. Michel Avenel est venu de Romagny pour présenter les bêtes de son fils Nicolas, qui élève des moutons au Grand-Celland. « J’apporte dix bêtes au concours : les brebis et agnelles de l’année. C’est bien de mettre en avant les ovins, car on ne voit souvent que les bovins… » glisse-t-il… Un déplacement qui n’aura pas été vain puisque les moutons de l’élevage ont fait carton plein en remportant six prix.

Côté bovin, les prix sont nombreux et la vache nommée « Grande championne », c’est Inédite, du lycée agricole.