Le député à l’écoute des élus
Lundi 30 octobre, le député Bertrand Sorre et son assistante parlementaire Sandrine Poulet ont échangé avec les membres du conseil municipal.
Durant une heure, Bertrand Sorre a répondu aux interrogations des élus, sur des sujets aussi bien nationaux (interdiction du glyphosate, diminution des contrats aidés), régionaux (avenir de la ligne SNCF Paris-Granville, réseau mobile et Internet défaillant) que locaux, avec des problématiques spécifiques à la commune.
L’ancien maire de Saint-Pair-sur-Mer s’est d’abord voulu rassurant concernant l’exonération de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers fiscaux : « Il y aura une compensation dynamique reversée aux communes sur la totalité, avec une clause de revoyure pour les nouvelles constructions. Ce sera donc un ajustement à la hausse. »
Bertrand Sorre a assuré aux élus, inquiets du devenir de leur regroupement pédagogique avec Saint-Jean-le-Thomas et Genêts (la municipalité est en pleine réflexion d’un projet de réaménagement de la salle polyvalente en locaux scolaires), qu’il n’existait « aucun objectif sur la réduction du nombre d’écoles en milieu rural, ni aucune velléité de rassembler la population scolaire à Sartilly » .
Il a indiqué que « rien, dans les réformes à venir, n’impose un regroupement des communes à partir d’un certain seuil. Avec 860 habitants, Dragey-Ronthon (dont les élus ont récemment repoussé un projet de commune nouvelle avec Carolles, Champeaux et SaintJean-le-Thomas), ne nécessite pas forcément de se regrouper avec d’autres » .
Bertrand Sorre a aussi évoqué avec les élus des sujets spécifiques à Dragey-Ronthon. Le député a ainsi précisé que la mise en place d’une taxe sur le luxe ne concernait pas les chevaux de courses, précisant toutefois que France Galop, se devait de faire 25 millions d’euros d’économie en 2018 (10 % de son budget).
Il a assuré défendre « l’autorisation de construire dans les dents creuses dans les hameaux » quand cela reviendra sur le tapis. La commune est concernée sur ce point par un projet hôtelier et touristique au village de Tissey, avec une vue sur la baie et sur le centre d’entraînement pour galopeurs : « On se plaint de ne pas pouvoir garder chez nous les touristes du Mont-Saint-Michel, mais nous n’avons pas les infrastructures pour les accueillir ! » . Enfin, les élus de Dragey-Ronthon ont pointé les problèmes de covisibilité avec le Mont qui les ont forcés à réécrire leur projet de Plan local d’urbanisme : « on voit le Mont d’ici, mais on ne voit pas Dragey-Ronthon de là-bas » se sont-ils plaints.