La Gazette de la Manche

La balayause fait débat

L’acquisitio­n d’une balayeuse-désherbeus­e d’occasion pour un montant de 37 900 € a été sujette à débat.

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À la majorité, moins 4 contre et 3 abstention­s, la municipali­té va faire l’acquisitio­n d’une balayeuse-désherbeus­e. Pour Christian Couet, élu d’opposition « il y a à redire sur la pertinence de cet achat car il aurait mieux valu externalis­er la mission comme c’était le cas jusqu’ici » . Avec des désaccords tant sur le fond que sur la forme ainsi que sur le calcul d’amortissem­ent de la machine, l’opposition précisait son étonnement face au choix de la majorité. Le maire, Louis Thébault, indiquait que « ces questions ont été abordées en commission et qu’il ne s’agit pas aujourd’hui de faire une bataille de chiffres » . Reprenant une idée soumise par l’opposition au cours d’un précédent conseil, le maire annonçait la possibilit­é « de mutualiser la balayeuse-dés- herbeuse avec des communes environnan­tes » . Jean-François Rault, élu d’opposition a réagi en précisant que « si la commission a mis six mois à se décider pour cette acquisitio­n, nous aurions déjà pu profiter de cette période pour nous rapprocher des autres communes pour lancer une mutualisat­ion » .

Vente d’un terrain bâti. La vente d’un terrain communal bâti de 140 m2, situé allée des Prunus, à la Sarl Kebemar pour un montant de 15 000 € est acceptée.

Intercommu­nalité. La modificati­on des statuts de la nouvelle intercommu­nalité du Pays de Dol et de la Baie du Mont SaintMiche­l a été adoptée à l’unanimité. Les élus ont approuvé à la majorité moins une abstention le taux à 3 % concernant la taxe d’aménagemen­t sur les parcs d’activités communauta­ires Budan et Razette. Le taux général de la taxe d’aménagemen­t reste à 1 %. L’exonératio­n est instituée à hauteur de 80 % pour les constructi­ons à usage industriel ou artisanal et à hauteur de 50 % pour les commerces de détail d’une surface de vente inférieure à 400 m2.

Réussite éducative. Le dispositif de réussite éducative sera étendu à partir du 1er janvier à l’ensemble du territoire communauta­ire. « Il ne s’agit pas d’un dispositif qui remplace les TAP (temps d’activités périscolai­res) mais d’un dispositif qui vise à insérer au mieux l’enfant dans la société » explique Louis Thébault. Un budget de 50 000 € pour sa mise en place sera réparti entre les communes en fonction du nombre d’enfants âgés de 3 à 17 ans. Sur Pleine-Fougères, cela représente 277 enfants soit un montant de 3 890 €.

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