Moins de tir de mine
Les membres de l’association des Riverains de la Carrière d’apilly (ARCA) se sont réunis le 20 octobre, en assemblée générale, afin de présenter les résultats obtenus à ce jour.
« Nous voulons tout d’abord insister sur nos démarches qui ont fait avorter le projet d’extension géographique immense qui avait été enclenché en 2019 en incluant des erreurs grossières sur les plans par la fausse attribution de zones d’extraction considérées exploitables par la carrière dans le P.L.U.I en préparation. La manoeuvre était habile, mais nous avons remarqué et déjoué le piège en faisant rétablir la véracité incontestable des plans et légendes. Un premier vote de la Communauté d’agglomération avait même entériné cette erreur. Les conséquences auraient été très lourdes pour nous, entraînant au minimum de 35 années supplémentaires d’exploitation sur une zone géographique se rapprochant dangereusement de nos lotissements et plus particulièrement ceux du Frêne et du Mée Henry » a déclaré Jean-claude Rousseau, président de l’association.
Plusieurs autres actions ont été menées par L’ARCA : essayer d’obtenir l’arrêt définitif d’extraction de matériaux à la fin de l’autorisation en cours (début mars 2023) ; organisation le 4 mars d’une marche à partir du bourg en remontant la rue des Filatures jusqu’au rondpoint donnant accès au lotissement des « Trois vergers » pour constater les dégâts sur des maisons ; prise de contact avec l’association « Manche, Nature, Environnement » basée à Coutances pour présenter une requête.
Moins de pierre extraite, moins de tirs de mine
« La décision finale d’une dernière prolongation a été prise en juin après un avis consultatif d’une réunion qui rassemblait huit administrations, organismes d’état et associations. Le résultat du vote a été de cinq voix pour la prolongation d’exploitation et trois voix contre seulement. Malgré tout, l’autorisation d’exploitation est soumise à certaines restrictions supplémentaires qui nous sont favorables : zone d’extraction réduite et cantonnée au Nord et au Nord-ouest du carreau existant, quantité annuelle de pierre extraite de 250 000 tonnes au lieu de 400 000 tonnes. Ces deux restrictions conduisent à un éloignement de la zone d’extraction par rapport à nos lotissements et entraînent aussi une diminution notable des tirs qui seront donc moins fréquents et moins dangereux pour nous qui sommes au Sud et au Sud-est du carreau d’exploitation de la carrière d’apilly » a conclu le président.