Isabelle Guéno raconte son combat contre l’alcoolisme
Originaire de Granville et habitante d’avranches depuis trois ans, Isabelle Guéno, abstinente à l’alcool, aide les personnes dépendantes à l’alcool à s’en sortir.
Isabelle Guéno, 52 ans, est alcoolique abstinente depuis trois ans. Originaire de Granville, Isabelle habite à Avranches depuis trois ans. Elle a suivi trois cures dont la dernière, au centre d’addictologie de la Baie (CAB) de Pontorson. Aujourd’hui, Isabelle va de l’avant et fait partie du groupe de soutien Alcool et Addiction et Addict’elles. Elle anime en visio un groupe de parole. « Avec mon expérience personnelle, j’aime soutenir et accompagner les personnes qui souhaitent s’en sortir de l’alcool avec mes conseils et les orienter vers les professionnels. », précise-t-elle. elle souhaite faire la promotion de « Janvier sobre », une association crée en 2014 pour faire connaître la maladie de l’alcoolisme et interroger sur notre rapport à l’alcool. « Mon cheval de bataille est l’alcoolisme chez les femmes. », explique-t-elle.
« On apprend à vivre avec la maladie »
Son but est d’accompagner les femmes par rapport au parcours d’abstinence. « C’est une maladie comportementale. Je veux faire changer les mentalités à ce sujet. C’est un sujet réel et d’actualité. On peut s’en sortir. On apprend à vivre avec la maladie, mais sans le produit. ».
« Je buvais du gel hydroalcoolique »
Aujourd’hui,
Isabelle a su remonter la pente, mais elle a vécu l’enfer avec l’alcoolisme. Tout a commencé lorsqu’elle fait face à plusieurs événements bouleversants dans sa vie professionnelle, familiale et sociale. « Je suis tombée progressivement : burn out, décès de ma maman, un accident du travail qui m’a handicapé à vie et un licenciement pour inaptitude (NDLR : Isabelle était éducatrice technique et travaillait avec des personnes en situation de handicap) », décrit-elle. Ses consommations augmentent petit à petit : « au début, c’était un verre de rosé, puis je suis passée aux alcools les plus forts. Je buvais jusqu’à trois bouteilles par jour. J’ai consommé du gel hydroalcoolique », énumère-t-elle.
Une situation difficile
« Ce sont mes enfants qui m’ont fait remarquer que ma consommation était démesurée et qu’il faillait que j’arrête. J’ai commencé au centre en addictologie de Coutances puis en 2019, je suis partie dans un centre exclusivement féminin à 300 km de chez moi. Mon retour à la maison était difficile, car j’ai eu une vie maritale compliquée ». Trois semaines plus tard, Isabelle replonge : « En fin d’année 2019, j’ai fait une tentative de suicide. Je voulais laisser tout le monde tranquille », indique-t-elle. Malgré une deuxième cure, « Fin 2020, la couture de bypass m’a lâché, j’ai fait un coma hypoglycémique. J’ai failli mourir. »
« Je me suis dit, je veux vivre »
Le déclic pour arrêter de boire, elle l’a eu le 5 décembre 2020. « Je me suis dit, je veux vivre. Lors de ma première cure, j’ai beaucoup travaillé sur moi : sur mon histoire, mon enfance, ma vie de famille, mon mariage. Puis, au CAB de Pontorson, j’ai plus axé mon travail sur la maladie, la compréhension et accepter d’être malade chronique », explique-t-elle.
Aujourd’hui, Isabelle a pour projet d’ouvrir un groupe de soutien féminin en présentiel dans le Sud Manche. Aujourd’hui, elle a changé de voie pour devenir conseillère en insertion professionnelle. Au niveau sentimental, le destin a fait qu’isabelle a retrouvé l’amour avec une personne qui a traversé les mêmes épreuves qu’elle. « Je suis en couple avec une personne abstinente. Il y a des professionnels qui déconseillent deux alcoolodépendants soient ensemble mais au contraire, ça va nous rendre plus forts. On a le même objectif de vie. On se reconstruit ensemble ».
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Auria BOUKAR
L’opposition a présenté ses voeux par le biais d’un communiqué envoyé à la presse le mercredi 17 janvier. Ils se plaignent de ne pas avoir été invités aux cérémonies de voeux de la commune nouvelle qui ont eu lieu les 9 et 10 janvier, « contrairement à la tradition républicaine et à la pratique de toutes les autres collectivités ». Pourtant, la mairie a envoyé une invitation dans les boites aux lettres des habitants. De plus, une communication a été faite via les affiches en ville et les réseaux sociaux.
Une année de sagesse budgétaire
« Nous souhaitons que 2024 soit une année de sagesse budgétaire pour une ville qui accroit constamment ses dépenses de fonctionnement, sa dette et ses impôts et qui diminue constamment son épargne disponible. Dans le même temps, les contribuables et les usagers subissent des augmentations
Contact Gazette. constantes du coût du ramassage des déchets et du prix de l’eau », indiquent-ils.
Maintien d’un service public de qualité
Ils souhaitent avoir une « année de maintien d’un service public de qualité, dans une ville et une communauté d’agglomération qui ne cessent de les remettre en cause, par exemple dans les domaines de la collecte des déchets ou des transports collectifs : il est en effet paradoxal que les impôts et les taxes augmentent alors que les services à la population diminuent ».
Enfin, ils soutiennent « les agents de la ville et de la communauté d’agglomération qui, depuis plusieurs années, subissent un manque de considération, un excès d’autoritarisme, et connaissent une situation de mal-être et une souffrance au travail qui n’est pas acceptable ». info@gazette-manche.fr ou 02 33 79 30 80.
Prochains rendez-vous de Gym Oxygène. Randonnée de la Chandeleur, dimanche 28 janvier, rendez-vous en mairie du Val Saint Père, 13h45. Randonnée sur Carolles-jullouville, dimanche 25 février 2024. Sports d’hiver à Val Cenis du 9 au 17 mars 2024. Renseignements complémentaires sur gymoxygene.fr ou oxygenegym@laposte.net.
Collectif Yaj - Photographies [2008-2022]. Exposition. Les artistes du Collectif Yaj présentent une sélection de photographies. Jusqu’au jeudi 29 février, 15 h 30 à 18 h 30, galerie Collectif Yaj, 13, rue Saint-gervais. Contact : yajna.editions@free.fr
Cours d’apprentissage, d’aisance aquatique ou perfectionnement. Inscription dès à présent durant les heures d’ouverture de l’accueil d’aqua baie pour les cours qui auront lieu du 5 décembre au 21 mars 2024. Test sur place à réaliser pour déterminer le niveau. Plus d’infos concernant les créneaux : www.msm-normandie.fr. Jusqu’au jeudi 21 mars, centre aquatique Aquabaie, rue Guy-de-maupassant. Tarif : les dix séances de 30 minutes 84€. Contact : 02 33 58 07 20
Réunion d’information. l’association des Parkinsoniens de la Manche (APM-50) va développer des activités adaptées à Avranches. Une réunion d’information aura lieu jeudi 1er février à 14 h 30, salle Victor-chesnel, au Val-saint-père. Tél. 06 30 11 92 30.
Collecte de sang. La prochaine collecte de sang, organisée par l’association des donneurs de sang bénévoles en partenariat avec l’établissement français du sang (EFS) FS, aura lieu mercredi 24 janvier de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h, collecte de sang, salle Victor Hugo, Place Carnot à Avranches.