Des élèves mordus par la filière agricole
Les portes ouvertes du lycée agricole ont été l’occasion de faire un point sur les inscriptions, les nouveautés, le parcours d’élèves et l’impact de la situation actuelle.
Samedi 27 janvier, les familles d’enfants de 3e ou de terminale ont pu venir découvrir le site de l’agripôle, le lycée agricole de Saint-hilaire-du-harcouët.
55 familles accueillies
En janvier, la phase d’orientation est primordiale pour choisir sa voix. Marie-france Tapon, directrice du lycée a manifesté sa satisfaction quant aux 55 familles reçues dans la matinée. Pas d’inscription pour le moment. Elles se feront en juillet.
« Nous avons reçu moins d’élèves que prévu, c’est une légère déception en 2023» a admis la directrice.
Cette baisse d’inscription n’est pas en lien avec le contexte agricole actuel. Pour Marie-france Tapon, les élèves sont toujours aussi motivés, même les NIMA (Non issus du milieu agricole). « J’admire mes élèves. C’est une profession exigeante mais le sentiment d’appartenance leur permet d’être toujours motivés. »
Des élèves motivés par l’agriculture
Lilou Denis et Morgane Hervé en classe de 1re CGEH (conduite et gestion d’une entreprise hippique) se sentent concernées par la situation. Cette semaine, les élèves ont pris l’initiative d’organiser une minute de silence en hommage à la jeune femmle tuée lors d’un blocage. « Notre filière est tournée vers le milieu équin. Nous nous sentons tout aussi concernés car l’alimentation de nos chevaux vient des agriculteurs. Notre milieu est très proche, ces problèmes pourront nous toucher directement dans quelques années », explique Morgane Hervé. Quant à Lilou Denis, elle souligne leurs préoccupations sur ce sujet sans impacter leurs projets. « Tout le monde est plus ou moins touché, on s’en préoccupe car nous sommes la relève. Nous continuons à vouloir travailler dans l’agriculture. »
Les filières professionnelles leurs permettent de se diplômer à travers leur passion. La filière CGEH, présentée par Lilou et Morgane, leur a permis de s’orienter directement dans la spécialisation équine. Hippologie, zootechnie, manipulation… rythment leurs cours. « Ce qui nous plaît dans ces filières, ce sont les stages proposés chaque année. Un mois en Europe est proposé en classe de première. On mêle notre passion avec les études. Nous apprécions beaucoup cette formation », témoignent les deux jeunes élèves.
■ Pour découvrir les filières, rendez-vous le 16 mars pour la seconde journée portes ouvertes.