La Gazette de la Manche

Deux artistes pour une exposition commune

Jusqu’au 4 mars, la Galerie d’art Doublet accueille deux artistes qui n’ont encore jamais exposé à Avranches.

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La première est Eva Rzeznik, artiste peintre polonaise. « Je suis arrivée en France en 1995 pour être jeune fille au pair à Paris durant deux mois. Je voulais aussi découvrir la ville et apprendre la langue, mais je ne suis jamais repartie. Aujourd’hui, j’habite près de Flers et j’ai une galerie d’art au Havre. Quand j’ai commencé la peinture, je n’aurai imaginé, un jour, que j’exposerai dans des galeries aux États-unis, en Espagne, en Belgique et aux Pays-bas, entre autres. C’est le destin » explique l’artiste dans un parfait français.

Eva Rzeznik étudiera la peinture au lycée des beaux-arts à Lublin, en Pologne, de 1985 à 1990. En 1995, après avoir suivi, durant cinq ans, un cursus à l’université Marie Sklodowska­curie puis à l’institut d’éducation artistique, toujours à Lublin, elle sera diplômée de dessin et de peinture. En 1996 et 1997, elle suivra à l’école supérieure des arts modernes de Paris, une spécialisa­tion en communicat­ion visuelle. Aujourd’hui, elle expose ses oeuvres réalisées à l’huile et au couteau, dans de nombreuses villes en France et aussi à l’étranger. « Je puise son inspiratio­n partout où il y a la mer, en Bretagne et en Normandie, mais aussi dans des villes comme Paris : c’est tellement beau ! ». Pour cette exposition à Avranches, elle présente une cinquantai­ne de ses toiles.

Sylvie Du Plessis, sculpteur

La seconde artiste, est Sylvie Du Plessis, sculpteur et peintre officielle de la marine. Née à Lyon, elle grandit dans une atmosphère de couleurs et d’esthétisme. Son père, qui est peintre, perçoit en elle dès le plus jeune âge une attirance et un don pour le dessin. Il l’encourage et dès 10 ans, elle suit les cours de dessin de la ville de Lyon.

Après son bac, elle intègre l’école des Beaux-arts de Tours. Elle y appréciera le travail du dessin, particuliè­rement l’étude du nu et les attitudes du corps humain. Puis son aisance dans l’appréciati­on des volumes l’amènera à une formation de sculpture et de modelage dans les ateliers des Beaux-arts de Toulon. C’est dans cette ville que son travail s’orientera naturellem­ent vers le thème de la mer et de la Marine.

En 2000, elle rencontre un céramiste qui va l’initier à la technique de l’émail et avec qui elle découvrira le Raku. Elle exposera ses peintures de 1986 à 1996 puis ses sculptures à partir de 2000. Son travail voyage à travers le monde : elle a effectué les Trophées pour le Festival Internatio­nal du Film Maritime pendant huit ans et les trophées de la Marine pour la Course du Figaro durant trois ans. Ses thèmes de prédilecti­on, essentiell­ement tournés vers la mer, sont déclinés avec ferveur et chaque pièce est unique. En 2012, elle sera nommée Peintre Officiel de la Marine.

Une quinzaine de ses sculptures sont exposées à la Galerie Doublet.

■ Samedi 3 février à partir de 17 h, vernissage de l’exposition en présence des artistes, au 61, rue de la Constituti­on à Avranches. Entrée libre et gratuite. Exposition jusqu’au lundi 4 mars.

Cette fiction poétique et musicale questionne les résonances du phénomène « Me too » et le monde qui est le nôtre, pour s’interroger sur la manière de ne pas renoncer à la beauté, quitte à rire du désastre.

Paris, 2025. Depuis que les femmes parlent et qu’on les écoute, de nouvelles pathologie­s apparaisse­nt accompagné­es de leurs lots de peurs, anxiétés et phobies nouvelles,... autant de symptômes inédits qui alertent L’O.M.S et la communauté scientifiq­ue. L’hôpital de La Pitié Salpetrièr­e vient d’ouvrir une nouvelle unité de soin et de recherche. Iris est placée en observatio­n, car elle a brutalemen­t cessé de parler. Porte-t-elle un secret trop lourd ?

Sa chambre devient le lieu de toutes les fictions, de toutes les fantasmago­ries… Les objets se métamorpho­sent, les instrument­s médicaux deviennent musicaux. La musique, les bruitages, la voix des absents jouent avec la perception visuelle et sonore. La musique, au nom de tout ce que les mots ne peuvent dire, est omniprésen­te avec une variété de couleurs à la mesure de la variété des émotions.

Un spectacle sensible qui dit aussi beaucoup de nos modes de vie.

■ Jeudi 8 février à 20h30 au théâtre à Avranches (Boulevard Jozeau-marigné). Tarif plein : 12€ | Tarif réduit : 8,50€. Contact : 02 33 68 33 27

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