Priorum, un nouvel antiquaire en ville
Depuis le début de l’année, le magasin de brocante et antiquités, Priorum, s’est installé dans le centre-ville d’avranches.
« Avranches n’avait plus de brocanteur antiquaire en centre-ville », indiquent le couple de brocanteurs, Bénédicte Herent-lorin, 59 ans, et Gérard Herent, 65 ans, qui a choisi de s’installer dans la petite boutique du 52 rue de la Constitution. Ils exercent comme brocanteurs ambulants depuis 2015, « on faisait jusqu’à 150 déballages par an, on a réduit avec l’âge et la fatigue ». « À l’origine, on voulait arrêter, et puis on s’est dit, on va s’ennuyer », alors ils ont trouvé ce local à louer pour vendre leurs objets.
Bijouterie, mode rétro et vintage
Le couple est passionné par les objets anciens, « je chine depuis l’âge de 12 ans » indique Bénédicte Herent-lorin, originaire de Jullouville, et Gérard Hérent, natif de Lille, près de la braderie, « alors tout petit, j’y allais déjà ». Dans leur boutique, on retrouve un échantillon de leurs trouvailles, « je me suis spécialisée en bijouterie fantaisie, broches 19e et 20e siècles, et des sacs à main », indique la gérante, avec des articles de beauté en mode rétro et vintage. Autres objets à découvrir, des montres anciennes à gousset, des objets déco en émail cloisonné, des horloges à huile, des pièces d’asie, comme un pot à gingembre, des corbeilles de mariage asiatiques, et un petit peu d’art religieux. « L’objet, il faut qu’il nous parle, il faut qu’on l’aime pour pouvoir le vendre ». À cela s’ajoute un catalogue d’objets insolites, « on aime beaucoup les curiosités », par exemple une tasse à moustaches datant du 19e siècle.
La brocante Priorum ouvre au public, le mercredi, vendredi, et samedi. À côté, ils continuent leur métier de brocanteurs ambulants, notamment les puces du jeudi à Rennes autour de la halle centrale et la brocante hebdomadaire d’avranches. « C’est un métier où c’est difficile d’arrêter. On a des collègues de 85 ans, 70 ans... ». Peutêtre que d’autres brocanteurs ouvriront à Avranches, « on a des jeunes collègues qui rouvrent des boutiques. Ça se fait beaucoup en Bretagne, beaucoup moins par ici. Il y a aussi des regroupements de brocanteurs », précise le couple.