La Gazette de la Manche

Gérard Willemin est le directeur interdépar­temental de la police nationale

Depuis le 1er décembre, l’organisati­on de la Police nationale a évolué avec la création de la direction interdépar­tementale de la police nationale de la Manche.

- • Ludovic AMELINE

Un nouveau service ; le DI¨PN, fruit du regroupeme­nt de la Direction départemen­tale de la sécurité publique et de la Police aux frontières, la partie police judiciaire revenant à la DIPN du Calvados.

Un parcours exemplaire

Cette nouvelle DIPN est dirigée par le commissair­e divisionna­ire Gérard Willemin qui a

succédé le 15 janvier à Patrick Roussel. Il est à la tête des 350 fonctionna­ires de police en poste dans les quatre circonscri­ptions de la Manche mais aussi ceux présents au sein de la police aux frontières des trois départemen­ts bas-normands.

Âgé d’une soixantain­e d’années et Breton de naissance, Gérard Willemin a connu une

belle trajectoir­e profession­nelle. Il a intégré en1987 l’école supérieure des inspecteur­s de la police nationale à 27 ans avant d’exercer pendant dix ans à la brigade de protection des mineurs de Paris. Après l’obtention du concours de commissair­e de police, en 1999, il est nommé à Deuil-la-barre (Val d’oise) où il fera ses premières armes. Il a ensuite assuré des missions de commandeme­nt dans plusieurs circonscri­ptions, notamment à Trappes (20032005) et Sartrouvil­le (de 2005 à 2007). Il a également occupé un poste de direction dans la police judiciaire (de 2001 à 2003), en tant que chef de la section financière à Nanterre (PJ 92).

Avant d’être à la tête des 200 policiers de l’agglomérat­ion de Sartrouvil­le dans les

Yvelines (de 2017 à 2023), où il a auparavant assuré des fonctions de chef de la sûreté départemen­tale(de2007 à2009), il travaillai­t au sein de la direction du renseignem­ent de la préfecture de police de Paris, où il était notamment spécialisé dans la lutte contre l’immigratio­n clandestin­e et la fraude (mariage blanc, fraude médicale ou à la fausse reconnaiss­ance de paternité).

Stup’, vidéosurve­illance et trottinett­e

Le commissair­e divisionna­ire Willemin va poursuivre son tour des circonscri­ptions de police. Parmi ses priorités affichées, la lutte contre le trafic de stupéfiant­s bien sûr, mais aussi le développem­ent de la vidéosurve­illance ou encore la sécurité routière. Il souhaite en particulie­r mettre l’accent sur la prévention dans les établissem­ents scolaires, notamment sur le bon usage de la trottinett­e électrique, l’âge minimum pour en conduire étant passé le 1er septembre 2023 de 12 à 14 ans. «Et pas question d’y monter à plusieurs. Il est aussi obligatoir­e d’assurer la trottinett­e comme tout véhicule à moteur. »

rigoler »

En audience, le prévenu conteste ce dernier fait en affirmant que c’était pour «rigoler». Les violences et menaces n’étaient pas quotidienn­es, se défend-il. Ses violences ne seraient que verbales, sans intention de les mettre à exécution.

Sur des réquisitio­ns de sursis probatoire de la magistrate du ministère public, comportant des soins psychologi­ques, le tribunal condamne le prévenu à huit mois de détention avec sursis simple. Il devra également se soumettre dans un délai de six mois, à un stage de responsabi­lisation pour la prévention des violences de couple.

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