Il est violent par jalousie
Un Granvillais de 37 ans était face au tribunal de Coutances pour les violences répétées sur sa femme.
Le couple est marié depuis 2019. Le prévenu vit seul en France jusqu’en 2023, année à partir de laquelle son épouse le rejoint.
Cohabitation compliquée
La cohabitation se passe mal dès le départ, lorsque le mis en cause constate que sa femme échange des textos et des appels vidéo avec un ancien camarade d’université. La femme se présente le 30 avril 2023 au commissariat de police pour signaler, sans dépôt de plainte, des violences subies. Le 28 avril précédent, il l’aurait accusée de le tromper et traitée de « sale chienne» tout en lui assénant un coup à l’épaule droite et dans le dos. Quittant le domicile de Granville, elle ne serait rentrée que le lendemain matin pour essuyer un jet de «bonbons» au visage avant d’être jetée violemment à la porte. Présent, l’ami ayant accompagné la victime au commissariat, témoigne d’avoir relevé cette dernière tombée dans la rue. Ne voulant, dans un premier temps toujours pas déposer plainte, la victime se ravise en voyant ses affaires consciencieusement fouillées par son mari pendant son absence. Elle finit cependant par retirer cette plainte.
Menaces de mort
En audience, le prévenu avoue avoir poussé sa femme dans le dos et l’avoir traitée de « chienne » et de « salope ». Il reconnaît également des menaces de mort. Le 18 août 2023, elle dépose une seconde plainte pour des faits de même nature et des dégradations. Sur place, les policiers découvrent un désordre complet avec de la nourriture jetée partout au sol. La victime se dit dénigrée en permanence, par un mari qui lui dit qu’elle ne sert à rien, qui la violente psychologiquement et la menace de mort régulièrement. Elle l’accuse d’avoir tenté de l’étouffer avec un oreiller.