Il lui offre un café et l’agresse
C’est une agression sexuelle qui conduit un homme de 47 ans, handicapé mental demeurant Saint-hilaire-duharcouët, devant le tribunal correctionnel de Coutances, le 14 février 2024.
Le 3 janvier 2023 à 18 h 30, ile reçoit à son domicile, une collègue de l’etablissement et service d’aide par le travail de Barenton (ESAT), également handicapée mentale. Il l’invite à prendre un café, alors que son mari l’attend dans la voiture.
Un café pour « l’appâter »
A peine l’invitée a-t-elle franchi la porte d’entrée qu’il ferme à clef derrière elle. Aussitôt, il lui montre un magasine pornographique dont la page ouverte représente deux individus se livrant à une fellation, en lui disant : « Je veux ça ». Alors qu’elle refuse d’un « non » catégorique, il s’énerve. Il la prend par le bras et la pousse vers sa chambre tout en la touchant par dessus ses vêtements. Elle parvient à se dégager et à ouvrir la porte d’entrée pour s’enfuir à toutes jambes. Son mari la voit revenir «paniquée», alors que l’auteur des faits l’injurie par la fenêtre de l’appartement.
Suite à une première constatation médicale d’un jour d’interruption de temps de travail, l’unité médico-judiciaire lui accorde vingt jours. La victime est incapable de retourner à L’ESAT, angoissée d’y rencontrer son agresseur. Une perquisition permet aux enquêteurs de découvrir le magazine présenté à la victime, alors qu’un film pornographique est en cours de diffusion sur le téléviseur.
Il est obsédé par la pornographie
Les gendarmes trouvent également de nombreux autres films et revues et des sous-vêtements féminins chez ce célibataire. Lors de l’enquête, il reconnaît les faits reprochés et la violence, parce qu’elle « ne voulait pas ». En audience, lorsque le président demande au prévenu pourquoi il détenait des sous-vêtements féminins, il dit les utiliser comme