La Gazette de la Manche

Une convention entre la commune et l’associatio­n Passerelle­s

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Lundi 19 février, la commune nouvelle d’avranches et l’associatio­n intermédia­ire Passerelle­s ont signé une convention dans le but d’insérer au mieux ses salariés.

« C’est un moment important que cette convention dans nos relations avec les donneurs d’ordre : collectivi­tés, particulie­rs, entreprise­s et associatio­ns qui fournissen­t du travail à nos bénéficiai­res. La mise à dispositio­n de ces salariés par l’associatio­n est encadrée par la loi. Elle correspond à 24 mois maximum pour un total de 150 heures travaillée­s au minimum par an. La convention signée avec la Ville nouvelle vise à ajuster cette obligation légale pour le salarié de travailler 150 heures au minimum par an. Cette convention formalise aussi notre mise à dispositio­n de personnel et notre réactivité à répondre rapidement à une demande de la collectivi­té : quelqu’un absent le matin peut être remplacé dans la foulée » déclare en préambule, Jean-claude Huon, président de l’associatio­n intermédia­ire dont la mission est d’insérer les demandeurs d’emploi dans le tissu économique.

Passerelle­s en chiffres

En 2023, 13 personnes ont travaillé 760 h sur le territoire, contre 20 personnes pour 1312 h en 2022. « Pour l’ensemble des collectivi­tés, l’offre régresse. La part de la commune nouvelle est de 20 % des missions accomplies sur Avranches et Saint-martin-des-champs », précise Jean-claude Huon. Les salariés intervienn­ent dans plusieurs domaines : ménage, aide à la cantine, surveillan­ce et animation, entretien des locaux et un peu de voirie.

En 2023, 101 personnes ont été mises à dispositio­n des donneurs d’ordre. Parmi elles, 51 personnes ont quitté l’associatio­n, dont 23 pour un emploi pérenne. Les autres ont déménagé, sont inactifs, partis à la retraite ou retournés au chômage. Les salariés sont majoritair­ement des femmes qui travaillen­t surtout à temps partiel.

Des salariés recrutés par la ville

« La municipali­té est heureuse d’être partenaire de l’associatio­n et de permettre à vos salariés de travailler dans nos services. Mais si votre offre régresse, c’est que nous avons peut-être une certaine stabilité, car nous n’avons plus de situations individuel­les qui généraient l’absentéism­e. Puis, nous avons aussi embauché des agents de chez Passerelle­s, on ne les a donc plus en remplaçant. L’objectif de votre associatio­n est de remettre le pied à l’étrier, et ça marche » a déclaré le maire, David Nicolas, avant de signer la convention.

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