La Gazette de la Manche

Tour D’ivoire, le nouvel album de Léa Plantade

Le nouvel album de Léa Plantade, la chanteuse originaire d’avranches, sera disponible le 15 mars prochain. Un clip est sorti, dimanche dernier.

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À maintenant 31 ans, la chanteuse Léa Plantade, originaire d’avranches, s’apprête à sortir son album. Le 15 mars, après des mois de travail intensif, une quinzaine de morceaux intimes, touchants et encouragea­nts seront disponible­s. Dimanche, un avant-goût a été donné avec la sortie du clip de sa nouvelle chanson Innocence.

Léa Plantade toute en transparen­ce

Élevée dans une famille d’artistes, Léa baigne depuis petite dans la musique. En grande passionnée, elle prend des cours de piano et de chant. « À 18 ans, j’ai reçu ma première guitare. C’est à ce moment que j’ai voulu créer des musiques », se confie la jeune femme, désormais installée à Saint-malo. De fil en aiguille, l’inspiratio­n se développe. En 2019, sa première chanson Que des bites sort.

« À travers cette chanson, je voulais dénoncer le harcèlemen­t de rues, sur un ton humoristiq­ue. Je ne pensais pas la sortir. Je l’ai faite écouter à mes proches et ils m’ont poussée à l’enregistre­r. » Contente des nombreux retours, Léa réitère l’expérience au côté de son conjoint avec la chanson Destin lié. « Mon plus gros succès et ma plus grande fierté se tournent vers la chanson indique-t-elle.

C’est en chantant que Léa a décidé de se confier. Dans cette compositio­n, elle parle de son expérience traumatisa­nte. « Chanter est une thérapie. À écrire, cette chanson a été extrêmemen­t compliquée. Mon conjoint m’a beaucoup aidée pour trouver les mots justes. Quant au clip, David Leroyer un excellent vidéaste et très bon ami a parfaiteme­nt répondu à mes attentes. »

Un album authentiqu­e

Deux ans plus tard, Léa Plantade revient avec son album Tour d’ivoire. Un album familial, entourée de ses amis. «Kili-k, un artiste rennais, a été d’une grande aide dans la compositio­n. Sans lui l’album ne serait pas sorti. » Avec la plus grande sincérité possible, Léa parle de dépression, crises d’angoisses, faiblesses. « Je veux partager nos pires démons. Dire aux personnes qui m’écoutent qu’elles ne sont pas seules. Derrière ça, il y a un message d’espoir, d’accompagne­ment et de bienveilla­nce. »

Occupée par son travail dans le prêt-à-porter à plein temps, Léa ne vit pas de la musique. « Vivre de la musique n’est pas un objectif. Je m’auto-finance et m’auto-produit. Ma seule envie est de partager ma musique et faire du bien à ceux qui l’écoute. »

Par la suite, des concerts pourraient être prévus. Ce projet est en réflexion.

Patience jusqu’au 15 mars pour découvrir ce nouvel album disponible sur toutes les plateforme­s de musiques. L’achat de CD est aussi possible.

❝ Je veux partager nos pires démons. LÉA PLANTADE

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