La Gazette de la Manche

Dans la Manche, une vingtaine de recrutemen­ts prévus pour «une justice plus rapide»

Éric Dupond-moretti a annoncé, jeudi 28 mars 2024, la répartitio­n des renforts d’effectifs supplément­aires prévus par la loi de programmat­ion. Qu’en est-il dans la Manche ?

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Une bonne nouvelle. Le garde des Sceaux, Éric Dupond-moretti, a annoncé, jeudi 28 mars 2024, la répartitio­n des renforts d’effectifs supplément­aires prévus par la loi de programmat­ion au sein de chaque juridictio­n.

« Une justice plus rapide et plus proche »

«Ce plan de recrutemen­t constitue une nouvelle étape majeure dans le réarmement judiciaire de notre pays. Nos concitoyen­s pourront bénéficier d’une justice plus rapide et surtout plus proche d’eux », a précisé Éric Dupondmore­tti lors d’un déplacemen­t, jeudi, au tribunal judiciaire d’annecy (Haute-savoie).

Après 30 ans d’abandon budgétaire, humain et politique, ces recrutemen­ts doivent permettre aux acteurs du monde judiciaire de regarder l’avenir avec confiance. Ils permettron­t de meilleures conditions de travail pour tous ceux qui s’engagent chaque jour pour le service public de la justice, et surtout une justice plus proche et plus rapide pour nos concitoyen­s.

L’objectif de ces renforts affectés en priorité à la première instance est que les justiciabl­es reçoivent une première décision de justice dans les plus brefs délais. Les moyens prévus par la loi de programmat­ion doivent permettre aux juridictio­ns de diviser les délais de jugement par deux.

Quid dans la Manche ?

Dans la Manche, le tribunal judiciaire de Coutances verra ainsi l’arrivée, d’ici 2027, de six magistrats, six greffiers et trois attachés de justice (en trois ans). Huit recrutemen­ts sont également prévus pour le tribunal judiciaire de Cherbourg avec deux magistrats, deux greffiers et quatre attachés de justice. Des recrutemen­ts seront menés au profit de la cour d’appel de Caen (Calvados) pour cinq magistrats, deux greffiers et un attaché de justice.

«Les attachés de justice auront la possibilit­é d’intégrer l’école nationale de la polyvalent magistratu­re après trois années grâce à une passerelle dédiée, précise le ministère. Ils bénéficier­ont d’une formation à L’ENM, prêteront serment et seront ainsi pleinement associés à la communauté judiciaire.»

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