La rénovation de la Chapelle devrait être achevée à la fin de l’année
Le projet e pour la restauration de la chapelle de la Vierge de la basilique Saintgervais devrait voir le jour à la fin de cette année.
Depuis 2019, l’association Saint-aubert du Mont-saint-michel à Saint-gervais oeuvre pour la restauration de la chapelle de la Vierge de la basilique Saint-gervais, dite Circata, à Avranches.
« Si les planètes s’alignent en temps voulu entre le maître d’ouvrage, le maître d’oeuvre, la Fondation du patrimoine et l’association Saint-aubert, tout laisse à penser que la chapelle de la Vierge sera rénovée d’ici à la fin de l’année, et pourquoi pas inaugurée le 8 décembre 2024 » déclare Loïc Houssard, le président de l’association.
90 % des fonds nécessaires collectés
Créée en juillet 2019, l’association a pour vocation la rénovation intérieure de la basilique Saint-gervais d’avranches, et dans ce but, les membres de l’association ont organisé de multiples manifestations pour récolter des fonds. « À ce jour, nous avons collecté près de 45 000 €, auxquels s’ajoutent 20 000 € octroyés par la Fondation du patrimoine, soit 90 % du coût de la rénovation, dont le montant total est estimé à 70 000 € environ. D’ici fin 2024, je pense que nous aurons collecté les fonds nécessaires ».
L’association, forte de 70 adhérents, a bénéficié depuis sa création du soutien de 300 donateurs. « En 2023, nous avons collecté 17 438 €, soit 39 % de la somme récoltée depuis juin 2019. Ceci démontre, même si cela s’éternise un peu, que nous n’avons jamais été autant soutenus par ceux qui partagent notre objectif. Aujourd’hui, le problème n’est plus financier, mais il se situe au niveau de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) qui s’interroge sur la nécessité historique, ou non, de mettre à jour des peintures datant du milieu du XIXE siècle pour les relever avant de les recouvrir ».
L’historien et vice-président de l’association François Saint-james a mené des recherches sur ces peintures. « Il a retrouvé un texte dans les archives presbytérales datant des années 1920 et indiquant que des experts de l’état avaient conclu sur le caractère non historique de ces peintures et avaient autorisé leur recouvrement ». conclut le président.