La Gazette de la Manche

Quatre salariés mis à honneur

Une remise de médailles d’honneur du travail s’est déroulée au sein de l’entreprise Leblois (carrelage, revêtement de sol, murs…) vendredi 29 mars vers 18 h 30.

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Depuis 1966, c’est 280 salariés (sans les intérimair­es) de nombreux apprentis dont 38 apprentis victorieux aux olympiades…

Cette mise à l’honneur s’est déroulée en présence du Souspréfet Pierre Chauleur, de la Sénatrice Béatrice Gosselin, du Député Bertrand Sorre, de la vice-présidente de la région Normandie Julie Barenton-guillas ainsi que des élus locaux: le Maire David Juquin, du maire adjoint Michel Robidel, de Dominique Lechat, adjoint aux travaux et du conseiller municipal Paul-arthur Leblois.

« C’est avec un immense honneur que nous nous réunissons aujourd’hui pour célébrer le travail et le dévouement de nos collaborat­eurs qui ont contribué de manière exceptionn­elle à notre entreprise, a débuté Carole Leblois. Chaque médaille que nous remettons ce soir représente bien plus qu’un objet en métal, cette médaille représente la valeur travail, la loyauté, la reconnaiss­ance de notre entreprise envers ceux qui ont consacré leur temps à la réalisatio­n de nos ambitions collective­s. »

La société Leblois

Puis Stéphane Leblois, son époux, a présenté l’historique de cette entreprise familiale créée par Roger et Françoise Leblois , respective­ment son père et sa mère partis en retraite dans les années 2000 et alors présents ce jour.

Roger Leblois a crée la société en 1966 à Pontorson, il exerçait alors le métier d’artisan carreleur/mosaïste avec François Delavesne, son premier apprenti.

En 1968 , le couple établit leur siège rue Saint Jacques à Saint James; « à cette époque, c’était une droguerie, souligne Stéphane. L’entreprise se développe et embauche deux carreleurs et un plaquiste. On recrutait alors sans difficulté. Le bâtiment était en plein essor, c’était les 30 glorieuses. »

Puis, à partir de 1976, suite au développem­ent de la société vers le carrelage et le placo, le siège déménage rue de Concise et continue son ascension malgré quelques turbulence­s causées par le contexte économique des années 80 et 90.

Aujourd’hui, en 2024, la Sté Leblois Saint-james, gérée par Stéphane et Carole, collabore avec une trentaine de salariés.

« Il y a un plus grand turnover, moins d’apprentis…la difficulté majeure réside dans le recrutemen­t de personnel qualifié. »

Les récipienda­ires

Béatrice Gosselin lui a remis une médaille vermeil pour ses trente années de présence au sein de l’entreprise.

Né le 30 mai 1964 à Pontorson, Francis est entrée dans la société Leblois en 1989 comme chauffeur approvisio­nnement des chantiers. Il est conducteur de travaux depuis 2004.

Né le 21 avril 1972 à St James, Mickaël pas un CAP boulanger. Après l’armée; il suit une formation de plaquiste et un stage de 6 mois chez Brel et entre en 1992 dans la société Leblois. Formé au carrelage et à la faience, il est très investi dans la société et exerce des responsabi­lités syndicales.

Le sous préfet Pierre Chauleur lui a remis la médaille vermeil pour plus de 30 ans dans l’entreprise.

Ce dernier profitait de cette remise pour faire un petit exposé sur cette décoration en trois échelons créée en 1948 pour récompense­r l’ancienneté et la qualité des services effectués .

Sur ces médailles qui vous sont remises ce soir, deux mots sont gravés : « Honneur et Travail. Ces termes sont à porter fièrement au plus haut de notre ambition collective », déclarait le sous préfet.

David Juquin lui a remis une médaille d’or pour 38 ans de présence

Né le 7 décembre 1964 à Avranches, Patrice est entré dans la société en 1986.

Formé en menuiserie, il oeuvre en tant que plaquiste.

Bertrand Sorre lui a remis une médaille d’or pour 38 ans de présence

Né le 29 janvier 1968 , Philippe obtient un CAP carreleur et maçon spécialisé en rénovation.

Il entré dans la société Leblois en 1986.

Depuis le 18 nov. 2013, il oeuvre en tant que formateur tutoral de maître d’apprentiss­age.

« C’est un collaborat­eur très investi et sérieux avec un bon sens pédagogiqu­e pour accompagne­r les apprentis . »

Bertrand Sorre félicitait cette cérémonie de remise, une tradition qui selon lui « se perd », « on ne remercie pas assez la valeur travail . »

Un cocktail clôturait ce temps honorifiqu­e.

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Ici, à l’issue de cette remise vendredi soir.

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