Sébastien Meurant : « la vraie liste Lr, c’est nous ! »
Il n’est pas entré à l’Assemblée nationale au mois de juin. L’investiture Lr ne lui avait pas été accordée et il avait finalement renoncé à affronter Claude Bodin. Cette fois, il espère entrer à la chambre haute du Parlement. Sébastien Meurant, maire (Lr) de Saint-Leu-la-Forêt depuis 2008 et conseiller départemental depuis 2015, prend la tête de la liste « Défendons l’avenir de nos communes pour servir la France » aux élections sénatoriales.
Une droite gaulliste
Une nouvelle liste à droite, avec celles emmenées par Arnaud Bazin (Lr), Philippe Métézeau (Udi) et Marie-Paule Faucon. « La vraie liste Lr, c’est nous ! », lance Sébastien Meurant, qui s’inscrit dans « la famille gaulliste et patriotique ».
À 46 ans, l’élu juge que c’est « son devoir de prendre ses responsabilités et briguer un nouveau mandat pour servir la France. » Il se dit aussi candidat parce que ses idées « partagées par de nombreux élus, n’étaient pas clairement incarnées. Et comme l’Assemblée nationale n’a jamais été aussi inféodée au pouvoir, je suis convaincu que le Sénat sera la force d’équilibre indispensable à nos institutions ».
« Il y a de vraies différences entre ma liste et les autres », lance Sébastien Meurant. « Moi, je suis un élu qui agit. Je n’ai pas augmenté les impôts dans ma commune, contrairement au Conseil départemental, où les taxes ont explosé ».
L’élu place parmi ses priorités la défense des libertés communales, « mises à mal par la baisse drastique et constante des dotations de l’État ». Il en veut au fait que le Val-d’Oise ait été « oublié du Grand Paris. Comme l’Exposition universelle, perdue cet été. Il est temps d’avoir des élus qui se battent pour ce département, qui aillent au combat !»
Sébastien Meurant dit aussi vouloir en finir avec « la dilution des communes dans des communautés toujours plus grandes ».
Avant de condamner l’attitude de ses concurrents. « C’est incroyable la façon dont Philippe Métézeau, qui est viceprésident du Conseil départemental en charge de l’action sociale, s’est fait agresser (Ndlr, Arnaud Bazin avait dénoncé « la campagne de dénigrement et de mensonges de Monsieur Métézeau »). Faut-il que la droite soit mal en point pour agir avec de tels procédés… »