Les sentiers de randonnée de l’île Nancy sont enfin ouverts
L’attente a été longue mais le projet Trek’Île est enfin achevé. Depuis le mercredi 13 septembre, les visiteurs peuvent se promener librement dans ce nouveau parc naturel de 17 hectares situé sur l’île Nancy. Ce projet, dont le montant est estimé à environ 1,4 million d’euros, a été financé à 50 % par le Conseil général des Yvelines dans le cadre de l’appel à projets Yvelines Seine, à 20 % par la Région, à 7 % par l’État et à 23 % par la Ville d’Andrésy.
« C’est un coût très raisonnable pour les Andrésiens, confie le maire (Dvd) Hugues Ribault. Ce parc offre la possibilité aux habitants d’aller se promener dans la nature. Il faut profiter de cette île qui est déjà animée avec Sculptures en l’île. Elle a une histoire et on a voulu recréer l’esprit de l’époque. Dans le cadre du développement culturel et touristique d’Andrésy, il était essentiel de se plonger dans un tel projet. »
Prévue initialement en avril 2016, l’ouverture de Trek’Île intervient finalement un an et demi plus tard. Plusieurs recours des habitants de l’île (une dizaine d’habitations) et des membres de l’association Trank’Île ont retardé le projet. Un jugement est d’ailleurs encore attendu. « Des opposants, il y en a toujours, regrette Alain Mazagol, adjoint au maire chargé des travaux. Quand ils auront fait le parcours, ils ne diront plus rien. Contrairement à ce qui a été dit, nous n’avons coupé aucun arbre à part des arbustes qui étaient dangereux. »
À découvrir jusqu’à la fin octobre
L’île étant ouverte du mercredi au dimanche (de 10h à 19h) du 1er avril au 31 octobre, il reste donc un mois et demi pour se familiariser avec les cinq sentiers de Trek’Île. « On a beaucoup travaillé sur l’aspect pédagogique avec l’installation de panneaux sur la faune et la flore », reprend Alain Mazagol. Les parcours, pouvant aller jusqu’à 5 km, comportent des belvédères, une plaine humide et des passages à 2,5 m de hauteur. « On attend deux types de visiteurs : les amoureux de la nature et les sportifs », conclut Alain Mazagol.