Paris 2024 : « Une belle carte à jouer pour le Val-d’Oise »
Depuis l’attribution officielle des Jeux olympiques de 2024 à Paris (et même avant) chaque acteur de la sphère sportive francilienne semble en ébullition. C’est le cas du côté du Comité départemental olympique et sportif du Val-d’Oise (Cdos 95), où la présidente Dominique Petit espère que notre département serve de base arrière pour certaines délégations avant les jeux.
Sports co et nautiques, golf, équitation, tennis
« Si nous n’avons malheureusement pas d’équipement assez important pour recevoir du public en nombre suffisant pour une épreuve olympique, soit environ 5 000 places au minimum, nous disposons d’installations de qualité pour intéresser des équipes dans plusieurs disciplines. Je pense au complexe sportif du centre départemental de formation et d’animation sportives (Cdfas) du Val-d’Oise, situé à Eaubonne, avec ses hébergements, qui accueille régulièrement les équipes de France de handball et basket (féminin), idéal pour les sports collectifs ou encore l’athlétisme », explique la présidente du Cdos 95.
« Nous attendons les sollicitations »
Parmi les autres équipements sur lesquels elle compte : « les magnifiques structures de la ligue du Val-d’Oise de tennis, à Cergy, l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise, que Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation connaît bien, pourrait intéresser des délégations de sports nautiques. Idem en escrime à Saint-Gratien. Sans oublier nos golfs et nos centres équestres, qui font du Val-d’Oise l’un des départements les mieux fournis d’Île-de-France dans ces deux disciplines. Nous attendons les sollicitations. » Selon la présidente du Cdos 95, un partenariat pourrait également être établi entre les instances sportives valdoisiennes et des équipes africaines souhaitant bénéficier « de nos équipements et de notre situation géographique, à proximité de la capitale, le tout dans un cadre francophone ».
Par ailleurs, Dominique Petit mise aussi sur les Jeux paralympiques, que Paris organisera également et considère qu’il y a « une belle carte à jouer pour la jeunesse et pour les athlètes valdoisiens ou encore au niveau du tourisme ». Et de préciser : « Nous avons sept ans pour mettre sur pied une équipe solide de volontaires parmi nos nombreux bénévoles afin de pouvoir répondre à l’appel d’offres du Comité olympique, mais aussi pour préparer, en lien avec chaque fédération, nos 15 000 athlètes valdoisiens, afin qu’ils aient une chance de pouvoir aborder cette compétition mythique dans les meilleures conditions possible. »
Enfin, dernier atout départemental, et pas des moindres : « L’espoir d’accueillir une ou plusieurs disciplines des Jeux paralympiques. » Ces derniers suscitent, en effet, de plus en plus d’intérêt du grand public et des investisseurs. « Nous avons d’ores et déjà amorcé plusieurs projets éducatifs avec les collégiens autour du sport et de l’olympisme », conclut Dominique Petit.