Une mission sur le handicap pour Dominique Gillot
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Muriel Penicaud, ministre du Travail et Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, ont, le 23 octobre, confié à Dominique Gillot (Ps), ex-sénatrice du Val-d’Oise et exsecrétaire d’État à la santé du gouvernement Jospin, la mission de faciliter et sécuriser l’emploi des travailleurs handicapés.
Le handicap pour priorité
Le 20 septembre s’est tenu le Comité interministériel du Handicap (Cih) qui fixe les axes stratégiques de la mobilisation du gouvernement pour construire avec l’ensemble des ministères le plan d’action destiné à soutenir la stratégie de transformation en faveur d’une société inclusive et solidaire. Cette mobilisation commune « témoigne de la volonté du gouvernement de faire de la politique du handicap une priorité ».
Pour mener à bien cette mission, le gouvernement a désigné l’ancienne maire d’Éragny-surOise et actuelle présidente du Conseil national consultatif des personnes handicapées (Cncph). Elle devra « trouver des pistes d’amélioration permettant de faciliter l’embauche et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap ainsi que leurs aidants ».
« Changer le regard de la société sur le handicap et donner aux personnes en situation de handicap l’occasion de montrer leurs talents », tel est l’objectif du gouvernement qui juge que « les personnes porteuses de handicap rencontrent encore des difficultés pour suivre un parcours scolaire, accéder aux lieux publics ou encore aux biens essentiels tels que la santé, le sport, le logement, les loisirs mais également à l’emploi ».
Deux axes d’amélioration ont ainsi été identifiés : soutenir le retour et le maintien dans l’emploi des aidants familiaux de personnes handicapées comme de personnes âgées. Et aussi optimiser et faciliter la chaîne d’intervention de l’ensemble des acteurs qui concourent à l’accompagnement vers et dans l’emploi des personnes en situation de handicap et accompagner vers une solution d’emploi ou de formation ceux qui en ont besoin.
Les conclusions des travaux seront présentées aux trois ministres dans un délai de cinq mois, soit en mars 2018 pour nourrir le cas échéant, l’élaboration du projet de loi relatif à l’apprentissage et à la formation professionnelle.