La Gazette Val d'Oise

Le temps de travail dans le viseur

- Maxime LAFFIAC

À Conflans, l’heure est toujours aux économies. Depuis 2014, de nombreuses mesures en ce sens ont été mises en place par la municipali­té. Comme la suppressio­n de 18 postes d’Atsem (qui a permis à la ville d’économiser 400 000 euros) ou encore la fermeture du Ciné. Ville programmée en décembre prochain.

Cette année, le maire (Lr) de Conflans, Laurent Brosse, a annoncé une série de réformes visant, notamment, à alléger la masse salariale de la municipali­té qui représente 63% de ses dépenses de fonctionne­ment.

Première réforme annoncée : l’aménagemen­t du temps de travail. Il y a quelques mois, le rapport de la Chambre régionale des comptes (Crc) avait pointé du doigt certaines carences en la matière. « Chaque agent municipal devrait travailler 1 607 heures par an. Actuelleme­nt, on est à 1 556 heures », explique l’adjoint au maire chargé des finances, Jean-Michel Cecconi. Le personnel communal ne travailler­ait pas assez selon la majorité municipale. « Notre objectif est également d’harmoniser les équipes, pour mettre fin à certaines disparités. Certains employés travaillen­t plus que d’autres », poursuit Laurent Brosse.

Par ailleurs, une réorganisa­tion des services de la commune est nécessaire, en raison de la création de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (Gpso) en janvier 2016. Un certain nombre de compétence­s, mais aussi du personnel ont été transférés à la communauté urbaine.

Prestatair­e extérieur en ligne de mire

Parallèlem­ent, la municipali­té a souhaité recourir à un prestatair­e extérieur en ce qui concerne le ménage effectué dans les bâtiments administra­tifs et l’hôtel de Ville. Les agents qui s’en occupent actuelleme­nt seraient transférés dans les écoles. « Nous avons eu des retours négatifs des parents d’élèves et des Atsem, en ce qui concerne l’organisati­on du temps de travail des équipes de ménage. L’idée est de remplacer les agents contractue­ls par des titulaires », explique le maire.

Autre point important : à partir du 1er décembre, la commune adhérera à l’assurance chômage et ne prendra donc plus en charge les indemnisat­ions lorsqu’un départ sera acté. « Ça coûte moins cher à la commune. Sachant que l’on devait payer les indemnités pendant deux ans, cela retardait considérab­lement les économies que l’on souhaitait réaliser », conclut Jean-Michel Cecconi.

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À partir du 1er décembre, la commune ne prendra plus en charge les indemnisat­ions chômage.

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