Témoignages de joueurs
- Claire Carnez (1/6, Act Ermont) : « Depuis que j’ai commencé à travailler – j’étais -15 en arrivant dans le 95 – je ne peux pas me déplacer autant ni faire deux tours par jour. L’an dernier j’étais 0 et on m’a refusée dans des tournois où la mieux classée était 2/6. J’avais écrit à la Ligue pour le signaler… Je n’ai pas joué depuis la naissance de ma fille Charline, je cherche des plus petits tournois exprès pour ne pas être convoquée en pleine semaine, mais non : « Trop bien classée ! » C’est donc impossible de jouer en tournoi sauf si tu ne bosses pas en journée ou que tu es étudiant. Quand tu ne peux jouer que le week-end, on ne te prend pas. Si tu fais le Championnat du Val-d’Oise parce que ton club insiste tu prends un wo car tu bosses le samedi matin et que les quarts depuis dix ans ont lieu le samedi matin… on joue un tour en février, un en mars, et après c’est deux tours par jour la dernière semaine ! Je n’ai jamais vu une organisation comme celle-ci avec au moins cinq juges-arbitres différents. On n’a jamais le même au téléphone, on est prévenu du premier match trois mois à l’avance et après les tableaux et les convocations changent dix fois. Bizarrement ça coince… »
- Nicolas Harou (Ja, Tc Jocassien) : « Il faut que les joueurs arrêtent de se plaindre un peu. Beaucoup font deux tournois en même temps et les clubs s’organisent mais malheureusement ils n’ont pas beaucoup de solutions. Organiser sur trois semaines veut dire arrêter les cours une semaine et là le club n’est pas content. J’organise aussi des tournois dans les Yvelines et ce n’est pas du tout pareil. Les juges-arbitres peuvent faire des erreurs, moi le premier, mais à un certain niveau je pense que faire deux matches par jour ce n’est pas la fin du monde. Après c’est vrai que dans le Val-d’Oise les tournois n’ont plus de belles dotations… »