C’est parti !
Après dix années de procédures, de recours et de modifications du projet, le chantier de l’entrée de ville nord de Persan est bien lancé.
Dans un peu plus de deux ans, si tout se passe comme prévu, le paysage du nord de Persan sera métamorphosé. Début 2020, les 55 hectares du Chemin-Herbu devraient accueillir une foule d’activités sur ces anciennes terres agricoles. Plus de 150 millions d’euros vont être investis dans ce projet, vieux d’une dizaine d’années, porté par la Ville et la communauté de communes du Haut Val-d’Oise (Cchvo), et développé par la société d’économie mixte du Val-d’Oise (Semavo).
La Parenthèse ouvrira en 2020
Les premiers aménagements routiers ont démarré fin octobre autour de la Rd 4, l’artère principale de ce nouveau pôle d’activités adossé à la zone commerciale des Portes de l’Oise, à Chambly. Les premiers permis de construire ont été délivrés en avril et définitivement purgés en août. La première étape du projet a été confiée à Sopic Nord. Elle devrait démarrer mi-2018 avec la construction d’un parc commercial de 15 hectares (dont 30 000 m2 de surface de vente), baptisé Parenthèse, et d’un pôle de services. Parenthèse proposera une trentaine de commerces. Le centre accueillera également une consigne pour le dépôt et le retrait de colis et un espace de coworking. Le pôle de services comprendra de la restauration et de l’hôtellerie.
Pour l’heure, on ne connaît pas encore le nom des commerces qui s’installeront dans cette Zac. « Il y a des enseignes qui se sont manifestées mais c’est encore tôt pour dire lesquelles, explique Jérôme Lesbleiz, directeur de programme chez Sopic Nord. On trouvera de l’équipement pour la maison, loisirs, culture, habillement, cuisine, mais pas d’alimentaire. Nous ne sommes pas là pour bousculer les équilibres. Il y a un risque de doublon, mais ce n’est pas notre souhait. »
L’ouverture du parc commercial est prévue pour 2020. 60 millions d’euros ont été investis dans cette première phase et 300 emplois directs devraient être créés. À terme, les tenants du projet espèrent la création de 1 500 à 2 500 emplois sur la Zac.
Services et logistique
L’aménagement des trois autres pôles devrait suivre. Huit hectares seront consacrés à l’implantation d’activités tertiaires et de services. Le long de la Rd 301 et de l’A16, un parc logistique de 13 hectares sera créé. Au sud de la Zac, 12 hectares accueilleront les Pme et Pmi sur des lots à bâtir d’une surface minimum de 1 500 m2.
Enfin, côté environnement et circulation, la Semavo et les architectes du projet ont veillé à intégrer des espaces verts, à protéger l’existant et à fluidifier au mieux la circulation dans et autour de la future Zac. « On a rétréci l’emprise au sol et le parking a été traité en silo sur deux ou trois niveaux, précise Jérôme Lesbleiz. Une partie du stationnement sera enterrée près de l’Esches. On trouvera des places pavées et végétalisées qui laissent passer l’eau. C’est plus écologique. On vise une certification Hqe (Haute qualité environnementale, Ndlr) pour ce parc. »