L’Adamois Jonathan Aremon à l’université du Nevada
Actuellement Junior en troisième année de commerce international à l’université de Reno, ville la plus peuplée du Nevada après Las Vegas, l’Adamois Jonathan Aremon fait les beaux jours de l’équipe de tennis des Wolf Pack.
Une année scolaire se divise en deux parties, avec le Fall (automne) qui se déroule de septembre à décembre, et le Spring (printemps) qui a lieu de mi-janvier à mai. « Le Fall nous permet de préparer le Spring, qui sera très intensif au niveau des matches, explique l’intéressé. Durant cette période, avec mes sept coéquipiers nous nous entraînons dur physiquement, entre séances de musculation et de tennis, parfois jusqu’à vingt heures par semaine. Par moments, cela peut devenir très dur car nous devons à la fois rester performants sur les courts mais aussi maintenir de bons résultats scolaires, sinon nous ne serions pas éligibles pour jouer les matches par équipes du Spring… »
Bilan : dix victoires et cinq défaites
Les jeunes loups doivent également participer à cinq tournois individuels et quelques rencontres par équipes qu’ils viennent de terminer. Le Valdoisien s’y est plutôt bien comporté, participant en simple comme en double à deux victoires de son université après avoir brillé lors des tournois. Des épreuves qui lui ont permis de voyager, notamment en Utah et en Californie, à Los Angeles, et d’enregistrer pas moins de dix victoires pour cinq défaites. Place à un repos bien mérité désormais, histoire de se concentrer sur les examens avant de rentrer pour des fêtes de fin d’année en famille.
« Une fois cette période de repos terminée, je vais retrouver mon équipe pour le Spring qui se compose principalement d’une vingtaine de rencontres », confie Jonathan Aremon.
« Ici, le niveau est très relevé »
« Mon université est en Division 1, il faut donc toujours être compétitif car, ici, le niveau est très relevé. Par exemple, avec mon classement français (0), je joue en position numéro cinq. J’aime beaucoup cette période car nous visitons d’autres universités. Mais le plus important est de rester organisé et rigoureux, car nous manquons beaucoup de cours. Après ma dernière année d’université, je souhaite me consacrer un ou deux ans au tennis sur le circuit pour pouvoir voyager tout en pratiquant ma passion », conclut le joueur valdoisien. Bonne chance à Jo l’Américain !