Deux filles à Miami aux Mondiaux par équipes !
Habituées aux titres et places d’honneur, les duettistes Sylvie Mattel (4/6, Tc Plessis-Bouchard) et Catherine Suire (4/6, Csm Eaubonne) ne sont pas parvenues à monter sur le podium des Championnats du monde seniors plus par équipes, organisés cette année à Miami en Floride. Les Valdoisiennes et leurs équipes tricolores respectives se sont classées 4e et 8e de la compétition. Une première.
Les Valdoisiennes, bredouilles
Une déconvenue même, pour Catherine Suire et l’équipe de France des 55 ans. « Dès les premières rencontres, j’ai ressenti une douleur intense au genou, précise l’ancienne joueuse professionnelle aujourd’hui entraîneur fédéral. Après examen le verdict est tombé rapidement : épanchement de synovie. Impossible donc de poursuivre. J’ai dû me contenter de coacher mes partenaires, mais cela n’a pas suffi. Face à l’Italie notamment, nous n’avons pas pu rivaliser et nous avons terminé loin des meilleures nations. »
Un mauvais sort physique qui n’est pas à l’origine de la médaille en chocolat décrochée par Sylvie Mattel et ses coéquipières dans la catégorie des plus de 50 ans. Championnes du monde en titre au terme d’une campagne rondement menée à Helsinki en Finlande en juin 2016, les Bleues ont d’abord manqué de réussite avant de chuter lourdement. « Tout s’est joué dans la demi-finale face à l’Allemagne, confie la joueuse du Plessis-Bouchard. Je jouais le double décisif avec Valérie Vernet-Le Droff, avec laquelle j’avais gagné les Championnats de France cet été. » Mais malgré des balles de break à quatre jeux partout dans l’ultime manche, ce sont bien les Allemandes qui se sont qualifiées pour la finale où elles ont ensuite dominé les Américaines.
Un échec cruel en demi-finale
Au lendemain de cet échec cruel, la petite finale pour la troisième place et une éventuelle médaille de bronze a tourné court contre des Espagnoles
affamées. « Les Françaises sont de plus en plus attendues chaque année et les nations progressent, analyse Sylvie Mattel. Elles se préparent, alignent leurs meilleurs éléments comme d’anciennes joueuses du top 50 mondial. Catherine et moi espérons que nous aurons notre revanche l’an prochain, toujours sur les terres battues américaines de Miami, site à nouveau retenu par la Fédération internationale. Mais pour cela, il nous faudra être sélectionnées une fois de plus. »