UN NOUVEL ESPACE DE COWORKING.
Installé au sein de la bibliothèque universitaire des Cerclades, ce lieu d’innovation et d’entraide est une étape supplémentaire vers le campus international.
Installé au sein de la bibliothèque universitaire des Cerclades à Cergy, l’espace coworking pour les étudiants-entrepreneurs, inauguré vendredi 2 février, est une étape supplémentaire vers le campus international.
Pierre après pierre, jour après jour, le campus international Paris-Seine de Cergy-Pontoise tisse sa toile. Une nouvelle étape a été franchie vendredi 2 février avec l’inauguration d’un espace co-working au sein de la bibliothèque universitaire des Cerclades, dans le quartier Grand centre, ex-préfecture.
Chatbot
Destiné aux 170 étudiants-entrepreneurs de Cergy-Pontoise, ce lieu permet à des entreprises juniors de naître sur le territoire et d’y pousser en bénéficiant d’un solide tutorat. Sur place, les étudiants-entrepreneurs disposent d’un espace propre au développement de leur projet et d’un accompagnement via le dispositif Pepite (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat). Et ça marche.
« Le statut d’étudiant-entrepreneur connaît une vraie croissance. On est passé de 17 à 170 étudiants en trois ans. Notre objectif est d’atteindre les 200 étudiants sur CergyPontoise », confie Jérémy Thierry, responsable du programme Pepite Vallée de Seine.
« Cet espace co-working est une des briques d’un écosystème de l’innovation que nous portons », se félicite François Germinet, le président de l’université de Cergy-Pontoise, structure qui a participé au financement du projet via sa Fondation aux côtés de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et du Conseil départemental du Val-d’Oise. « Le sujet d’avenir, c’est le campus international qui représente un enjeu stratégique majeur car il portera l’ensemble de notre territoire », souligne Dominique Lefebvre, le président (Ps) de l’agglo. Un enjeu partagé par le Conseil départemental, au-delà du clivage politique. « Ce campus, c’est une de nos priorités car il prouve le dynamisme de notre département », enfonce Virginie Tinland, vice-présidente (Lr) de l’assemblée départementale déléguée à l’éducation et à l’enseignement supérieur.
Du côté des acteurs, on applaudit également des deux mains. « C’est une très bonne initiative que d’accompagner les entreprises étudiantes », juge Kamil, ancien de l’Essec devenu patron de la startup Botspell, spécialisée dans la création de chatbot vocaux et textuels (programme informatique capable de converser avec les humains par échange vocal ou textuel, Ndlr).
La petite entreprise vient de réaliser 300 000 euros de chiffre d’affaires… Car le but du dispositif Pepite et de cet espace co-working ouvert en octobre n’est pas simplement d’être un incubateur d’embryons d’idées qui germent dans l’esprit fertile de quelques étudiants. Il vise à accoucher d’entreprises adultes qui ne connaissent pas la crise.