« L’échelon communal, une chance pour la France »
Lors de la cérémonie des voeux, le maire de Commeny, Jean-Pierre Radet, a voulu démontrer les possibilités d’un petit village de 500 habitants, « en cette période où l’échelon communal est fortement critiqué et malmené ».
En effet, la commune a su maintenir ses deux commerces, à savoir une boulangerie et une boucherie. De plus, la commune a réussi à obtenir trois classes : une consacrée au primaire, et deux autres, de maternelle, en intercommunalité.
D’autre part, Commeny a une activité culturelle et sportive riche : le foyer rural et les bénévoles, la bibliothèque ou encore une association débordante d’idées symbolisent parfaitement la vie du village.
« Nous prouvons ainsi que l’échelon communal, même de petite taille, peut être une chance pour la France,
et non un handicap, insiste Jean-Pierre Radet. Les communautés d’agglomération ou les communautés urbaines ne sont pas forcément la réponse à tous les problèmes, et sûrement pas pour les territoires ruraux. »
En 2017, des lampes Led ont été installées sur plus de quatrevingts lanternes, ce qui permet à la commune d’effectuer de sensibles économies, sans coupure la nuit.
Par ailleurs, le court de tennis, qui commençait à se dégrader,
a été rénové. « Ce dont nous avons le plus besoin, ce sont des programmes clairs, précis, afin de pouvoir établir des projets sur le long terme,
déclare Jean-Pierre Radet. Les communes ont perdu et vont encore perdre des compétences, attention de ne pas en faire des coquilles vides ».