La maire plaide pour « l’équilibre urbain »
Lors de ses premiers voeux comme maire de Saint-Leu, le 26 janvier au gymnase JeanMoulin, Sandra Billet, à la tête de la ville depuis le 18 octobre 2017, a évoqué les projets d’urbanisme. « Nos projets d’envergure pour la plaine et le centre-ville suivent leurs cours. Je souhaite que le réaménagement des Diablots s’inscrive dans une logique d’écoquartier avec une vraie dimension durable et un désenclavement des activités commerciales. Que le centreville poursuive sa mue en douceur (…) ; que le quartier de la gare marque une entrée de ville (…) avec des logements, des infrastructures dont une nouvelle salle de spectacle qui remplacera à terme la CroixBlanche ».
Une pénalité de 435 900 €
En mars prochain, une réunion publique sera organisée, salle de la Croix-Blanche, pour présenter l’ensemble des projets du centre-ville. L’élue en a profité pour dénoncer la « pression insoutenable des pouvoirs publics envers les communes » en matière de densification urbaine.
En vertu de la loi Sru (solidarité et renouvellement urbain) qui impose aux villes d’avoir (ou de faire des efforts pour y tendre) 25 % de logements sociaux, la municipalité se verra appliquer, cette année, une pénalité de 435 900 €. Saint-Leu-la-Forêt n’a que 13,65 % de logements sociaux. « Nous ne faisons pas montre de mauvaise volonté », plaide Sandra Billet, qui évoque la question des terrains disponibles et sa volonté de respecter « l’équilibre urbain du territoire, plebiscité par une majorité de la population ». L’élue souhaite des projets immobiliers « raisonnables et raisonnés », avec un Plan local d’urbanisme qui se veut, à cet égard, garant de cet « équilibre auquel nous sommes attachés et qui est la marque de Saint-Leu ».