La guerre des soutiens
Plus un symbole qu’un test national. L’élection législative partielle dans le Val-d’Oise aura mobilisé les ténors des deux camps. Ainsi, jeudi 1er février, au Dôme de Pontoise, le Premier ministre Édouard Philippe ironisait sur la venue de Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, la veille à Sagy, dans le Vexin. S’adressant directement à la candidate Lrem, Isabelle MullerQuoy, il lâchait : « Tu as réussi l’exploit de réconcilier les deux droites ». Ce qui pouvait apparaître comme une boutade le jeudi, s’est vérifié dans les urnes dimanche. Alors qu’ils s’étaient affrontés samedi 27 janvier lors du Conseil national, les deux ténors des Républicains ont mis leur ego de côté le temps d’une balade vexinoise pour soutenir Antoine Savignat. « Ils ont fait le job. C’est ce qui s’appelle l’intérêt supérieur », estimait, dans la soirée de dimanche, Stéphanie von Euw, vice-présidente (Lr) de la région Île-de-France et adjointe au maire de Pontoise.
Du côté des Marcheurs, l’appel au vote du délégué général de La République en marche Christophe Castaner, présent également à Pontoise, n’aura pas pris dans les contrées valdoisiennes. La preuve avec ce terrible chiffre de l’abstention : 80,91%.
Jean-Christophe Poulet, maire (Lrem) de Bessancourt, pousse le curseur plus loin via son compte twitter : « Pas de parti structuré, pas de travail avec les élus locaux, peu de relais sur le terrain : à la fin on perd. »