Un nouveau groupe scolaire au Val-Notre-dame en 2019
La majorité a adopté le budget 2018 lors du dernier conseil municipal. Et pour Xavier Péricat (Lr), premier adjoint au maire, en charge des finances, ce budget se caractérise par « des engagements tenus et la confiance retrouvée ». L’élu
cite « le gel des taux d’imposition pour la 5e année consécutive, la maîtrise de la dette sous la barre des 400 millions d’euros, une épargne brute de 17 millions permettant de financer sur fonds propres près de la moitié de nos investissements ».
40 millions d’euros d’investissements
Un budget qui fait « la part belle à l’investissement avec près de 40 millions d’investissements d’euros supplémentaires, dont une large part concerne l’amélioration du cadre de vie et l’éducation ». Le grand morceau sera le gros oeuvre du nouveau groupe scolaire du quartier du Val-NotreDame pour 6,9 millions d’euros. Ce groupe scolaire prévu pour le troisième trimestre 2019, aura huit classes maternelles, douze classes élémentaures, un centre de loisirs maternel et élémentaire.
Investissement total (foncier compris) : 18 millions d’euros. Autres opérations prévues cette année : la seconde phase de la rénovation complète de l’éclairage public, entamée en 2017, avec des lampoudes Leds, pour 2,8 millions ; le déploiement de nouvelles caméras de vidéosurveillance et l’accès à la fibre au sein des équipements municipaux, pour 700 000 euros ; la réfection complète du stade Alain-Mimoun (près de la salle des fêtes) pour 700 000 € ; la livraison du centre de loisirs et travaux de voirie attenants, pour 2,4 millions dans le quartier d’Orgemont ; la livraison du parking public d’intérêt régional, avec une dernière tranche de travaux de 700 000 € au Val Sud ; la rénovation du parking des Allobroges aux Musiciens (Val Nord) pour 400 000 €. Enfin, 4 millions d’euros seront consacrés à rénover la voirie, dont 1,5 million pour supprimer les nids de poule.
La gauche vote contre
Le groupe de l’opposition Tous fiers d’être Argenteuillais (Ps, Dvg) a voté contre, déplorant qu’il n’y ait « aucun projet structurant. Sur un mandat, le seul véritable projet sera une nouvelle école. Ils avaient promis une réduction des impôts dès avril 2014. Promesse non tenue. Au lieu de cela, ils ont augmenté tous les tarifs des services publics chaque année ce qui, en réalité, équivaut à une augmentation déguisée des impôts ».
« C’est un budget qui a été voté avec le maintien des dotations de l’État », affirme le comité local de La République en marche, qui évoque « une contractualisation qui permettra de participer à l’indispensable maîtrise des finances publiques ». Xavier Péricat déplore au contraire les « nombreuses incertitudes quant à la pérennité et à l’autonomie fiscale des collectivités territoriales. »