Et la plaine de Pierrelaye devint une forêt
Une forêt de 1 350 hectares à l’horizon 2050 : c’est le destin de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt. Un projet sur lequel les Saint-Ouennais doivent se prononcer.
Une concertation est lancée jusqu’en avril autour de la création de cette fameuse forêt d’une superficie de quelque 1 350 hectares et d’un million d’arbres qui irriguera le territoire de sept communes* dont SaintOuen-l’Aumône. 2018 s’éveille et la reconversion de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt entre dans une phase d’accélération. Pendant trois mois, jusqu’au 2 avril, le Syndicat mixte d’aménagement de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt (Smapp), porteur du projet, va sonder habitants et acteurs locaux. Une étape indispensable à l’opération de boisement qui doit s’étaler sur une dizaine d’années. Pour à terme, d’ici 30 à 50 ans, transformer une plaine maudite polluée aux métaux lourds, où la culture maraîchère a été interdite il y a dix-neuf ans, en forêt luxuriante… * Bessancourt, Frépillon, Herblay, Méry-sur-Oise, Pierrelaye et Taverny. Réunion publique à Saint-Ouen-l’Aumône le jeudi 29 mars à 19h en mairie.
« Cette initiative participe d’une volonté de s’adresser à de nouveaux publics sur les territoires de l’Île-de-France », explique-t-on au Conseil régional. En développant les boîtes à livres, la Région souhaite que le livre investisse de nouveaux lieux, en phase avec l’évolution des modes de vie des Franciliens et de leurs pratiques culturelles.
Pour concevoir des boîtes à livres ergonomiques et esthétiques, la Région a fait appel à trois artistes-designers franciliens : Arthur Hoffner dont la réalisation s’inspire de caisses de voyage empilées ; Jean-François Leroy qui a créé une boîte transparente de forme cubique, et Lamarche-Ovize qui a conçu un modèle artichaut stylisé en bois.
Le fonctionnement des boîtes à livres est arc-bouté sur un partenariat avec la bibliothèque ou la médiathèque de proximité, qui veille à amorcer et réamorcer le fonds, et inscrit la boîte à livres dans sa politique d’animation sur le territoire. Mais également sur les pratiques spontanées d’échanges de livres entre usagers.
Un fonds de lancement de 200 livres, fourni par les bibliothèques et médiathèques des communes, est destiné à chaque boîte. Ce sera ensuite aux Franciliens de faire circuler les livres en les empruntant, en les restituant. Voire, s’ils le souhaitent, en alimentant les boîtes des ouvrages qu’ils désirent partager.
Un bilan de cette expérimentation sera établi dans six mois. S’il est positif, 200 gares d’Île-deFrance pourraient être équipées d’ici à la fin de la mandature, en 2021.