La Gazette Val d'Oise

Deux individus condamnés après les émeutes

- T.H.

Ils avaient pris part aux émeutes ayant frappé la commune de Fosses à la suite de la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Interpellé­s fin novembre par les gendarmes à la suite d’une enquête ouverte par le parquet de Pontoise, deux individus ont été jugés en comparutio­n immédiate le 1er décembre devant le tribunal correction­nel de Pontoise. Ils ont été condamnés à douze mois de prison pour l’un et huit mois de prison assortis du sursis probatoire pour l’autre.

Tirs de mortiers et des jets de cocktails Molotov sur les gendarmes

Au cours de la nuit du 30 juin au 1er juillet, une quarantain­e d’individus avaient vandalisé la ville, pillant également le supermarch­é Franprix, avant de lancer divers projectile­s et engins incendiair­es sur les locaux de la gendarmeri­e ainsi que sur l’espace famille de l’unité. Dépêchés sur les lieux pour mettre fin aux agissement­s des émeutiers, les gendarmes avaient été visés par des tirs de mortiers d’artifice, ainsi que des jets de pierres et de cocktails Molotov.

Au terme de plusieurs mois d’investigat­ions, les militaires ont identifié dix-sept individus soupçonnés d’avoir pris part aux violences. Ces derniers ont été interpellé­s dans les communes de Louvres et de Fosses lors d’une vaste opération mobilisant plus de 200 militaires le lundi 27 novembre.

Les mis en cause ayant été placés en garde à vue, les auditions, confrontat­ions et examens techniques et scientifiq­ues ont permis de préciser les charges pouvant être retenues contre chacun. Dix individus ont été déférés devant un magistrat du parquet de Pontoise, les deux majeurs condamnés ainsi que huit mineurs, cinq étant âgés de moins de 16 ans.

Ils ont été convoqués devant le tribunal pour enfants de Pontoise le 26 décembre. Ayant reçu l’interdicti­on d’entrer en contact avec les différents protagonis­tes jusqu’à leur jugement, ils doivent, par ailleurs, respecter un couvre-feu.

 ?? © Gendarmeri­e du Val- d’Oise ?? Au cours de la nuit du 30 juin au 1er juillet, une quarantain­e d’individus avaient vandalisé la ville, pillant également le supermarch­é Franprix avant de lancer divers projectile­s et engins incendiair­es sur les locaux de la gendarmeri­e.
© Gendarmeri­e du Val- d’Oise Au cours de la nuit du 30 juin au 1er juillet, une quarantain­e d’individus avaient vandalisé la ville, pillant également le supermarch­é Franprix avant de lancer divers projectile­s et engins incendiair­es sur les locaux de la gendarmeri­e.

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