La Gazette Val d'Oise

Avant d’aller aux urgences, appelez le 15

- • F.C.

« Je ne viens pas spontanéme­nt à l’hôpital » , c’est le message adressé par le centre hospitalie­r René-Dubos à Pontoise à destinatio­n du public qui se rend aux urgences la nuit. « Seules les personnes préalablem­ent orientées par le 15 seront accueillie­s, prévient l’établissem­ent de soins. Toute personne qui estime ne pas pouvoir attendre l’ouverture d’un cabinet médical doit composer le 15. »

Un nouveau dispositif est ainsi mis en place depuis le 5 décembre, en soirée et la nuit, entre 18h et 8h. Le but est de « bien orienter le patient par rapport à son besoin de prise en charge » .

Régulation

Plus précisémen­t, l’objectif de ces mesures de régulation « est de garantir les bonnes conditions d’accueil et de prise en charge en toute sécurité des patients nécessitan­t réellement une prise en charge hospitaliè­re, et de proposer une alternativ­e adaptée à toutes les autres situations. Il s’agit ainsi de limiter la surcharge des urgences par des passages inappropri­és, en recentrant l’activité des services d’urgences sur leur coeur de métier » .

Ainsi, en fonction de l’analyse de la situation, les patients bénéficien­t de conseils médicaux au téléphone (médecin libéral ou médecin hospitalie­r). Ils peuvent être orientés vers un médecin traitant, un médecin en proximité (accès privilégié à des plages de consultati­ons dédiées), une maison de santé pluriprofe­ssionnelle partenaire, Sos médecins, ou les urgences de l’hôpital ou d’un autre établissem­ent à proximité. Une équipe du Smur peut aussi être envoyée sur place.

Bilan positif

Le bilan des premières nuits ainsi régulé est annoncé « positif » , par l’hôpital de Pontoise.

« Le nombre de passages inappropri­és aux urgences est en baisse et, en parallèle, le nombre d’appels au 15 n’a pas augmenté de manière significat­ive. À noter que le dispositif habituel de fonctionne­ment du Samu prévoit un renfort possible (astreintes) pour prendre en charge une suractivit­é éventuelle » , prévient l’établissem­ent.

L’accueil des patients aux urgences pédiatriqu­es, urgences gynéco-maternité et urgences psychiatri­ques reste assuré 24h/24 en accès direct.

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L’accueil des patients aux urgences pédiatriqu­es, urgences gynéco-maternité et urgences psychiatri­ques, n’est pas concerné par le dispositif de nuit.

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