La Gazette Val d'Oise

ROISSY-EN-FRANCE

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L’agglomérat­ion Carnelle - Pays-de-France prépare déjà son concours de créations pour la journée communauta­ire de l’environnem­ent 2024, avec pour thématique la protection de l’eau. Comment ça marche ? Les écoliers peuvent réaliser une peinture seule ou une fresque avec leurs amis. Les collégiens pourront proposer une affiche au sujet de la protection de l’eau. Les oeuvres sont à déposer du 13 au 23 mai 2024, à la mairie de Belloy-en-France, 5, place Sainte-Beuve, tous les matins du lundi au samedi et le mercredi après-midi. Mais la préparatio­n du concours commence dès maintenant. Les votes auront lieu sur place, le 25 mai, de 12h à 15h30. Animations, stands et restaurati­on sur place de 11h à 16h (des informatio­ns complément­aires seront communiqué­es prochainem­ent). Remise des prix à 16h. La journée communauta­ire de l’environnem­ent, le vote et la remise des prix auront lieu au parc de la Marlière à Belloy-en-France. Tél. 01 34 71 94 06.

City tour. Les visiteurs sont invités à découvrir les pépites du territoire qui seront agrémentée­s de nouveaux points de dessertes cette année : le château de Chantilly, l’abbaye de Royaumont, le musée de l’Air et de l’Espace, ainsi que le musée de la Grande Guerre à Meaux. Vous pourrez également découvrir le centre commercial Aéroville, le golf Internatio­nal de Roissy, le centre de loisirs Plaine oxygène, mais aussi la croisière de nuit sur les bateaux parisiens. Tarifs : à partir de 10 €, et réduits à 5 € pour les enfants de moins de 12 ans (possibilit­é de réserver par demi-journées).

Aéroville. Le centre commercial « se transforme en un monde féérique grâce à son lutin Zbim et à des animations enchantées ». Les visiteurs seront plongés dans une expérience immersive grâce à une scénograph­ie hivernale, avec des petites scènes mettant en vedette les quatre personnage­s de l’histoire de Zbim. Sur la place enchantée en zone Africa Lodge : ateliers pour enfants, de 13h à 18h, le 20 décembre. Diffusion des épisodes du conte tout le mois de décembre. Des déambulati­ons et des rencontres avec le père Noël sont également proposées.

La tour Guyenne a été évacuée pour un risque d’incendie imminent, lundi 18 décembre. Les 144 résidents de l’immeuble du quartier des Flanades seront hébergés temporaire­ment dans un hôtel, à Pierrelaye.

Une opération de grande ampleur. Lundi 18 décembre, dès 7h du matin, les 144 résidents de la tour Guyenne, située rue de la Méditerran­ée, au coeur du quartier des Flanades, ont été évacués de leurs logements. La raison : un risque d’incendie. « On ne veut pas que Sarcelles fasse partie des villes aux incendies mortels », redoute le maire (Ps), Patrick Haddad.

Une évacuation sans encombre

La mise en sécurité des habitants a mobilisé les forces de l’ordre : une dizaine de cars de Crs, des policiers municipaux, le Centre communal d’action sociale (Ccas) de Sarcelles, la protection civile et des médiateurs, qui accompagne­nt les dossiers administra­tifs des résidents de la tour Guyenne.

Au petit matin, les habitants sont enregistré­s sur des listes. Une collation leur est fournie, ainsi que des aides administra­tives. Après avoir récolté leurs affaires, ils sont acheminés par bus à l’hôtel Ibis de Pierrelaye, à plus de 20 km de leur lieu d’habitation. Malgré l’atmosphère plutôt calme, les résidents ont « très mal vécu » cette évacuation, selon Rodrigue*.

« réfléchi à des solutions » reloger les familles. Construite en 1972, la tour « un état d’utilisatio­n très mauvais », d’après le maire de Sarcelles. L’alerte a été donnée par les pompiers, puis par un expert. « La dette de copropriét­é s’élève à près d’un million d’euros », constate Patrick Haddad. En effet, le chauffage collectif a été coupé depuis plusieurs mois, à cause de la dangerosit­é des colonnes sèches : les charges mensuelles s’élevaient à près de 500 euros par foyer.

aDes familles sans solution

pour

Les habitants ont été obligés de se réchauffer avec des radiateurs d’appoint. La multiplica­tion de leur nombre a créé un risque d’incendie qui grandit de jour en jour, ce qui a conduit a la mise en sécurité des résidents.

Malgré ce relogement, les familles ne sont pas satisfaite­s de la solution proposée par la Ville et la préfecture. « J’habite ici depuis 33 ans. On vit très mal ces événements avec ma famille. Ils veulent nous emmener à Pierrelaye, mais on a des enfants, un travail ici. Je n’irai pas làbas, c’est trop loin », explique Jean. Certains habitants, comme ce dernier, tentent de trouver des solutions annexes.

D’autres n’ont pas le choix. « Toutes mes affaires sont encore dans l’appartemen­t. Je viens de finir mon contrat, ma femme est très malade et nous devons aller à 30 km d’ici. J’ai un enfant, on ne sait pas comment faire pour l’école. Je n’ai pas de voiture, mon médecin est ici, je suis perdu », indique Romal.

Pour les autorités, cette évacuation est avant tout une mise en

sécurité. « On fait ça pour eux, pour les protéger. On prend nos responsabi­lités, là où certains propriétai­res mettent la vie de leurs locataires en danger », souligne Patrick Haddad.

Contrer les marchands de sommeil

Le préfet du Val-d’Oise, Philippe Court, veut également éviter « une situation similaire à celle de Stains ou de Vaulxen-Velin », là où des incendies avaient blessé et tué des résidents d’immeubles, similaires à la tour Guyenne.

Pour le préfet, « il fallait agir rapidement. L’État se substitue aux propriétai­res défaillant­s. C’est aussi courageux de la part de la Ville d’assurer l’hébergemen­t de certains habitants ».

L’un des combats de la préfecture, c’est « la lutte contre les marchands de sommeil ».

La Ville assure que dans certains de ces appartemen­ts, près de 15 personnes résidaient dans les F4. Une situation qui révolte Philippe Court : « Les propriétai­res mettent la vie des locataires en danger. On ne joue pas à la roulette russe avec la vie des gens ».

La plus « importante évacuation de l’histoire de Sarcelles », selon le maire, permettra également de repenser la tour Guyenne. « On va transforme­r l’usage de la tour. Un bailleur va la racheter. Il y a un investisse­ment colossal à faire ». Une aide de la Ville lui sera accordée. Les travaux débuteront courant 2024.

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© Humag Zeroneuf / Illustrati­on © Préfecture du Val-d’Oise La planète sur le devant de la scène.

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