Une mesure sécuritaire
La Ville et l’opposition s’accordent sur la volonté de sécuriser les mobilités douces, et d’accentuer le côté environnemental de la mesure.
« Cela va dans le bon sens. » Sylvain Heubert, conseiller municipal (Horizons) d’opposition, souligne l’utilité du passage de la ville à 30 km/h et de l’installation de pistes cyclables. « C’est une manière de contribuer à l’apaisement de la route », précise-t-il.
En revanche, la sécurité est un sujet sensible pour l’élu d’opposition. « Il faut toujours plus protéger le cycliste. Nous sommes sur une commune avec près de 40 000 véhicules qui passent tous les jours. La sécurité des vélos doit rester une priorité », souligne Sylvain Heubert, avant d’ajouter que « l’arrivée des pictogrammes réduit les risques d’accident et informe mieux les conducteurs ».
Sur ce point, la municipalité indique que « c’est compliqué de sécuriser tout d’un coup. En France, nos routes ne sont pas assez larges pour accueillir tout le monde ». Pour la Ville, c’est une première étape nécessaire, mais en l’état, il sera difficile de faire mieux en termes de sécurité.
Enfin, sur l’entièreté des routes de Soisy-sous-Montmorency, la moitié équipée de voies cyclables. « Pour l’autre moitié, c’est une question de sécurité. Nous avons des routes très spéciales, où il est parfois impossible d’y installer des voies douces. C’est aussi à cause du passage de certains poids lourds », explique la Ville.
Enfin, sur l’aspect environnemental, la multiplication des voies douces et la limitation à 30 km/h devraient engendrer une diminution des émissions polluantes, via la baisse du trafic et l’utilisation des transports collectifs et individuels.