Une assistance sociale du collège Jean-Lurçat agressée par un parent d’élève

Mercredi 20 décembre, une assistante sociale de 58 ans du collège Jean-Lurçat a été frappée au visage par un parent d’élève. L’homme a été interpellé.

C’est une agression particulièrement violente dont a été victime une assistante sociale du collège Jean-Lurçat de Sarcelles, mercredi 20 décembre. Dans la matinée, la femme de 58 ans a été frappée par un parent d’élève.

Il était aux environs de 11h30 lorsque l’homme de 56 ans s’est présenté dans l’établissement de la rue MariusDelpech. Ce dernier était venu reprocher à l’assistante sociale de ne pas avoir été informé d’un signalement effectué la semaine dernière auprès du procureur de la République ayant abouti à une ordonnance de placement provisoire de sa fille dans un foyer socio-éducatif, pour des soupçons de violences intrafamiliales dont aurait pu avoir été victime l’adolescente.

Une infirmière intervient

Dans des circonstances que l’enquête de police doit déterminer, le père de l’élève a porté un coup de poing au visage de la victime, la blessant également à un bras. Alors qu’une infirmière scolaire est intervenue pour s’interposer, l’agresseur lui a lancé une chaise sans toutefois l’atteindre.

Une patrouille de police a immédiatement été envoyée sur place, les fonctionnaires intervenant dans l’enceinte du collège pour maîtriser l’individu et procéder à son interpellation. Placé en garde à vue au commissariat de Sarcelles, le quinquagénaire devait être auditionné dans le cadre de l’enquête. Il devait être déféré devant un magistrat du parquet de Pontoise jeudi ou vendredi.

L’assistante sociale porte plainte

Pris en charge par les pompiers, l’assistance sociale a été transportée en urgence relative à l’hôpital de Gonesse. Cette dernière a porté plainte, tout comme l’Éducation nationale. « Le ministère exprime son soutien plein et entier à l’égard de l’assistante sociale agressée et de toute la communauté éducative du collège Jean-Lurçat », a déclaré le rectorat de l’académie de Versailles, précisant qu’une cellule d’écoute a été proposée à l’ensemble du personnel.