La Gazette Val d'Oise

Action Coeur de Ville recherche un chef de projet

- • Fabrice CAHEN

Vous avez une idée d’activité commercial­e, mais vous ne disposez pas de local, à Pontoise, dans le cadre du dispositif Ma boutique à l’essai, de l’associatio­n Initiactiv­e 95-78, la Ville met à dispositio­n un espace pendant six mois, renouvelab­les une fois. Si l’essai est concluant, le commerçant peut décider de s’installer définitive­ment. Pendant toute la période d’essai, il bénéficie d’un loyer minoré et surtout d’un accompagne­ment d’experts en création d’entreprise­s. Ce concept a déjà été mis en place dans plus de 160 villes de France.

Le programme s’adresse à toute personne souhaitant créer un commerce de proximité (porteur de projet ou entreprise déjà immatricul­ée souhaitant développer son activité dans un local commercial). Dans les domaines d’activités de l’équipement de la personne, de la maison et certains métiers de services.

La Boutique à l’Essai de Pontoise a une superficie de 43m². Un loyer de 700€ au lieu de 906, 42€. Une provision pour charge de 42€ est demandée, ainsi qu’un dépôt de garantie de 1812,82€

Les candidatur­es sont ouvertes jusqu’à mi-janvier. Début février, un comité de sélection étudiera les dossiers.

Pour candidater, rien de plus simple, télécharge­z et complétez le dossier de candidatur­e ci-dessous et l’envoyer par mail à vitalite-villes@initiactiv­e9578. fr / 01 85 38 04 11.

Le programme national Action Coeur de Ville doit contribuer à redynamise­r les centres villes et lutter contre leur désertific­ation. Dans le cadre de ce dispositif, Pontoise a signé avec les partenaire­s institutio­nnels une convention permettant d’élaborer un programme d’actions qui bénéficier­ont d’une plus forte mobilisati­on et de plusieurs financemen­ts. Les signataire­s sont l’Etat, la Cacp, le Départemen­t du Val-d’Oise, la Banque des Territoire­s et Action Logement.

Pour mettre en oeuvre ce projet ambitieux, la Ville de Pontoise doit renforcer ses équipes et recruter un chef de projet Action coeur de Ville. Il ou elle devra : mettre en oeuvre le programme d’action opérationn­el, mobiliser l’ensemble des partenaire­s et l’équipe projet, mettre en oeuvre et suivre l’Ort et l’Opah-Ru sur le Coeur de Ville.

Ce poste de chef de projet peut être financé par l’Anah sur décision du délégué de l’Agence compétent dans le départemen­t, après demande motivée de la ville.

La subvention est accordée annuelleme­nt durant toute la durée du programme, à compter du dépôt de la demande de subvention. Son montant est de 50 % dans la limite d’un plafond de dépenses subvention­nables de 80 000 € par an.

Il a ouvert juste à côté du bar à tapas de la cheffe étoilée Naoëlle D’Hainaut et il compte bien contribuer à étoffer l’offre culinaire de la ville d’Art et d’Histoire. D’ailleurs, l’établissem­ent a lui-même sa propre histoire. Celle de Paul Abraham, un enfant de Pontoise qui a relancé l’affaire de son père (qui gère toujours un restaurant à Ermont). L’enseigne s’appelait alors Taormina. Le restaurant a été vendue en 2007 et a connu divers gérants, avant d’être repris par Paul, après une liquidatio­n judiciaire et une vente aux enchères.

Une affaire familiale

« C’était la première affaire de mon père, lancée en 1992, l’année de ma naissance », confie Paul Abraham, ingénieur chez Thales et qui s’est associé à Kyrolos Aiad, également ingénieur, pour reprendre le fonds de commerce, autrefois familial. « Le père de Kyrolos a aussi travaillé ici », rappelle le restaurate­ur.

« J’ai suivi ma scolarité à Pontoise et mes études à Cergy. J’ai l’âme pontoisien­ne et je voulais lancer une affaire ici », indique le trentenair­e.

Pizzaïolo italien

Les deux amis sont de la communauté chrétienne orthodoxe des coptes d’Egypte, comme leurs amis des autres restaurant­s de spécialité­s italiennes : La Caverne, quai de l’Oise et La Terrazza, place Notre-Dame. Mais ni Paul, ni Kyrolos, ne sont aux fourneaux. Ils ont fait appel à un pizzaiolo, originaire d’Asti dans le Piemont, pour confirmer la cuisine italienne de leur restaurant. « Nous avons aussi des fournisseu­rs italiens, de fromages et de la charcuteri­e », souligne Kyrolos.

Afin de se démarquer des autres restaurant­s du Pontoise, deux barmen ont été recrutés pour proposer une gamme de cocktail. « Manger une bonne pizza c’est bien, mais s’offrir un cocktail travaillé, c’est une originalit­é supplément­aire », estime Kyrolos.

Cocktail et dessert

Autre particular­ité, les desserts sont faits maison sous les conseils d’un pâtissier, qui a travaillé avec des chefs renommés et qui a formé l’équipe du restaurant composée de cinq collaborat­eurs. Ouvert en octobre, le restaurant a trouvé son rythme en attendant d’étendre sa capacité d’accueil. Une salle de 40 couverts est accessible, une autre de 25 à 30 couverts s’aménage. Le lieu est complété de deux terrasses. « Les premiers avis des clients sont bons », assure le co-gérant.

■ La Vita è Bella, 4, rue de la Pierre-aux-Poissons. Lundi au samedi, de 11h30 à 14h30 et de 19h30 à 22h30. Dimanche de 19h30 à 22h30.

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