La Bac de nuit est une nouvelle fois à l’arrêt
Suspendue fin octobre, la Brigade anticriminalité de nuit de Conflans-SainteHonorine est une nouvelle fois à l’arrêt, suite à une série d’arrêts maladie.
Dans la continuité de son projet Ville prudente, la municipalité d’Andrésy a décidé d’installer trois figurines de signalisation routière en trois dimensions aux abords des écoles Fin-d’Oise, Le-Parc et Les-Marottes.
L’objectif de la collectivité est d’inciter les usagers de la route à la prudence dans ces zones critiques et de limiter les accidents aux abords des écoles. « Les figurines grandeur nature provoquent un fort impact visuel pour inciter les automobilistes à ralentir (...) afin d’assurer la protection des enfants fréquentant ces établissements scolaires », souligne la mairie.
Une quatrième figurine sera installée en 2024 devant l’école des Charvaux.
La Brigade anticriminalité (Bac) de nuit de Conflans-SainteHonorine est une nouvelle fois à l’arrêt. Depuis le vendredi 22 décembre, les agents qui la composent ne tournent plus dans ce secteur des Yvelines. Ce dernier compte près de 180 000 habitants répartis sur 12 communes : Achères, Andrésy, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, ConflansSainte-Honorine, Maurecourt, Medan, Poissy, Triel-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine, Vernouillet et Villennes-sur-Seine.
Selon nos informations, les policiers de la Bac de nuit sont tous en arrêt maladie. « Il y a une réelle surcharge de travail pour eux. Leur absence va se répercuter sur les effectifs classiques pour assurer la continuité du service. Mais cela peut avoir des répercussions sur les délais d’intervention, notamment à partir de 1h du matin », une source policière.
Cette situation a été confirmée à 78 Actu par la Direction de la police. Cette dernière promet que cela n’est que temporaire et « qu’il y aura toujours une compensation pour la sécurité des citoyens ». confirme
« Cela ne pouvait pas tenir longtemps »
Depuis la fin du mois d’octobre, la Bac de Conflans connaît des difficultés de fonctionnement. Le 30 de ce même mois, elle avait été suspendue, sur décision de la commissaire divisionnaire responsable de ce secteur. Son argumentation avait été basée sur des problèmes d’effectifs. Le syndicat Alliance Police nationale 78 dénonçait pour sa part une question de management.
Le 5 décembre, elle avait été réactivée, mais toujours avec des effectifs réduits ; trois fonctionnaires selon nos infos, alors qu’ils devraient être une douzaine. « Cela ne pouvait pas tenir longtemps. À l’heure actuelle, il est compliqué de penser que d’autres effectifs départementaux, comme la compagnie départementale ou la (brigade) canine pourront assurer l’ensemble de la mission », assure notre source.